Pour Ange Sakanoko commissaire général de ce festival, la ville de Ouellé doit aussi connaître son essor culturel à l'instar de Daoukro et Prikro, villes voisines. "Depuis maintenant 4 ans, nous organisons des tournois pendant les vacances, pour occuper sainement la jeunesse. Nous avons décidé de changer en initiant un festival, à l'instar des villes voisines", a t il signifié. Pour Sakanoko Ange, ce festival est une occasion propice pour sensibiliser la jeunesse à la cohésion. "Cette fête est là pour réunir la jeunesse afin de cultiver la cohésion sociale. Puisque Ouellé souffre de grandes divisions entre les jeunes du fait de la politique.", a fait remarquer le commissaire général de Festi Djokro.
Paré Grégoire, secrétaire général de préfecture de Ouellé, représentant le préfet, a insisté sur la cohésion sociale qui doit prévaloir en tout instant pour la paix dans la localité. " Chers festivaliers, vous avez le choix ici d'oublier les querelles passées et d'emboîter le pas d'une fraternité franche. Que l'esprit fair-play, la tolérance, le surpassement de soi ainsi que l'impartialité habite tous les acteurs impliqués dans cette organisation.", a-t-il invité. Les efforts consentis entre jeunes assurent l'organisation de leur festival qui met en ébullition toute la ville. Cependant il reste ouvert à la longue à toute contribution venant des éventuels partenaires pour ce parcours.
Un concert géant assuré par Poséidon, du groupe Bénédiction, Arthur et Sawé et Abomé l'éléphant a égaillé les festivaliers. Des actions sociales consistant à l'hôpital général de Ouellé ont également meublé ces grands moments de retrouvailles. Il est bien de noter que la ville de Ouellé était anciennement appelée Djo. Ce qui a inspiré les initiateurs à l'appellation de Festi Djokro.
Serge Bry ( Correspondant)