Allah Saint Clair, SG de la Fesci
Au cours d'une conférence de presse tenue le jeudi 14 septembre au campus universitaire de l'université FHB de Cocody, où il dressait le bilan de l'année scolaire et académique écoulée, le général Makéléle a jugé utile d'ouvrir une lucarne sur cet incident malheureux survenu à la cité Mermoz. " Pour moi, il s'agit d'un épiphénomène. Un montage grotesque pour tenter de me salir. Mais il ne parviendront pas tant que je serai à la tête de la Fesci", a t il rassuré son état major ainsi que les militants de la plus grande organisation scolaire et estudiantine de Côte d'Ivoire, la Fesci. Faisant la lumière sur cette scabreuse affaire, voici ce que Allah Saint Clair a dit exactement. " Le dimanche 10 septembre, j'étais à Grand Bassam quand je reçois un appel du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, m'informant de ce que des membres de mon organisation et moi, préparions une opération dite " Diawara doit partir" ( DDP)qui devait être mise à exécution le lundi 11 septembre. Surpris, je lui demande de citee la source de son information, d'autant que je ne me reconnais pas dans ce qu'il me reprochait. Le ministre n'a pas voulu entendre raison, tellement il était furieux. Bien au contraire il m'arrose de toutes sortes de propos désobligeants avant de conclure qu'il me ferait arrêter. J'ai gardé mon sang froid. Le lundi 11 septembre, avec des membres proches de la Fesci, je me rends à la cité Mermoz, déjà bouclée par les forces de la gendarmerie et de la police. Je me renseigne sur l'identité des manifestants. C'est alors qu'un individu brandit une machette et la grotte au sol, tout en clamant qu'il est " un étudiant du ministre Diawara". Je suis alors choqué et finis par comprendre que le ministre passe par des voies détournées pour tenter de me salir. Mais il ne parviendra pas. Parce que tous savent que je ne suis pas violent. C'est moi qui ai mis fin à la violence au sein de la Fesci. D'ailleurs à l'issue du séminaire de Yamoussoukro, tous les membres de mon organisation ont été faits " ambassadeurs de la non violence. J'ai même fait radier des responsables de Mermoz, de la faculté de Droit et des sciences éco pour des faits de violence. On peut donc tout m'attribuer sauf la violence", a répliqué général Makélélé.
S'agissant du 3 ème dont on l'accable, Allah Saint Clair s'est voulu bref et précis. " A la Fesci, on ne fait jamais de 3 ème mandat. Ça n'existe même pas à la Fesci !", a t il tranché, insistant que le congrès de la Fesci se tiendra en décembre 2023, à la date indiquée. Mais pour l'heure, c'est lui qui est là.
Norbert Nkaka