Affaire "49 soldats arrêtés au Mali". Des guides et chefs traditionnels bientôt en mission à Bamako.

Selon en effet des indiscrétions, une mission composée de guides religieux, de chefs traditionnels et autres facilitateurs seraient en train de s'organiser pour une mission diplomatique traditionnelle africaine auprès des autorités maliennes en vue d'un règlement pacifique de la crise entre les deux pays au Mali. Toujours selon nos sources, ce sont ces autorités traditionnelles elle même qui prennent cette initiative de mener cette méditation sur les conseils de la classe traditionnelle malienne. Il s'agirait d'un travail qui va se faire en synergie eu égard aux liens fraternels séculaires entre les deux peuples. Mais ceux ci ne veulent pas agir dans le désordre. Ils veulent s'assurer du soutien de l'exécutif ivoirien. Ils vont donc solliciter une audience auprès du premier ministre Patrick Achi pour envisager une feuille de route. Mais avant, ils enverraient un courrier au président de la république Alassane Ouattara pour son appui institutionnel. Les ministères de tutelle notamment le ministère d'état, ministère des affaires étrangères et de l'intégration ainsi que celui de la défense seront également saisis avant le départ de cette délégation qui serait très attendue à Bamako. En tout cas nos sources précisent que des chefs traditionnels maliens seraient très disposés à offrir non seulement un accueil digne à la délégation traditionnelle ivoirienne mais surtout à les introduire auprès des autorités maliennes dans le cadre d'un règlement pacifique de cette crise qui entache les relations entre les deux pays. Il est bien de noter que le dimanche 10 juillet, 49 soldats ivoiriens qui avaient débarqué à bord de deux avions à l'aéroport de Bamako dans le cadre d'une mission de la Minusma, ont été arrêtés et confondus à des" mercenaires". Deux jours plus tard, soit le mardi 12 juillet, le conseil national de sécurité, à l'issue d'une rencontre de crise a haussé le ton en exigeant la libération "sans condition" de ses éléments. Et depuis, les deux pays sont sur la corde raide. Affaire donc e suivre. Norbert Nkaka