Après le suicide du gendarme au pont De Gaulle, un autre homme se jette au pont Hkb. Son corps encore introuvable

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mardi 23 Juillet 2024 à 18:33 | Lu 442 fois


Après la mort tragique de Koko Kouamé Francis, commandant de la brigade de gendarmerie d'Attécoubé, qui s'est jeté volontairement dans la lagune en passant par dessus le pont De Gaulle, le 9 juillet, nous apprenons ce mardi 23 juillet, aux environs de 11 heures, un autre homme qui se serait suicidé en se jetant dans la lagune à partir du 3 ème pont baptisé Hkb. Son corps est toujours introuvable malgré les intenses recherches.


Le phénomène des suicides en Côte d'Ivoire défraie de plus en plus la chronique. Est-ce un spectre qui plane sur la Côte d'Ivoire ? Est-ce le fait de la pauvreté généralisée, accentué par les opérations de déménagements azimuts du district autonome d'Abidjan ? Nul ne sait ! Mais ces drames qu'on considérait comme des faits isolés, prennent de plus l'image d'un drame social en raison de leur récurrence et du même mode opératoire. Il faut rappeler que l'adjudant chef de la gendarmerie nationale Koko Kouamé Francis, par ailleurs le commandant de la brigade de gendarmerie d'Attécoubé, une commune d'Abidjan, s'est donné la mort, le mardi 9 juillet aux environs de 10 heures, en passant la grille de sécurité du pont De Gaulle par dessus- bord. Son corps sans vie est repêché par les sapeurs pompiers. Il laisse une femme et 4 enfants devenus brutalement veuve et orphelins. Les raisons de ce drame demeurent une énigme. Voilà que deux semaines plus tard, soit le mardi 23 juillet, une autre tragédie survient à 11 heures, cette fois, au prestigieux pont Henri Konan Bédié. Un homme s'est jeté dans la lagune en passant par dessus la glissière. Son corps est jusque là, introuvable. "Ce mardi 23 juillet à 11 heures 02, la 2e compagnie est alertée pour un noyé en lagune Cocody Pont Hkb. Sur les lieux, le Grimp 21 s’est engagé avec un canot de sauvetage léger. Vu l'étendue de la zone de recherche, le courant et le manque de précision au niveau des renseignements, les recherches sont restées vaines. Attendons la remontée du corps. L’ opération a pris fin à 13H20", tel est le message qui circule sur les réseaux sociaux. C'est dire que le corps du disparu, mort certainement n'a pu être remonté. Pourquoi tous ces cas de suicide qui se succèdent à un rythme aussi effréné ? Plus gênant, c'est qu'ils interviennent à un moment où l'on parle de plus en plus de la mauvaise posture de la Côte d'Ivoire au niveau de l'indice de développement humain ( Idh), où l'on parle de l'extrême pauvreté. Au moment où le district autonome d'Abidjan procède à plusieurs opérations de déguerpissement dans le district autonome d'Abidjan. Attention, ne nous perdons pas en conjecture. Mais les cas de suicide prennent l'allure d'un véritable drame social qu'il faut diagnostiquer.

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