« C’est en effet la première fois que des véhicules produits ici seront estampillés « Made in Côte d’Ivoire », du fait du haut niveau d’assemblage réalisé sur les chaînes de montage». Ces propos sont du Premier ministre Patrick Achi lors de la cérémonie d’inauguration de la nouvelle usine d'assemblage de véhicules neufs dénommés Iveco Daily Ivoire. A l’en croire, le projet est l’aboutissement d’une décennie d’efforts de tout un pays et de tout un peuple, sous le leadership du président de la République, Alassane Ouattara. Et le chef du gouvernement de rappeler que les travaux de l’unité d’assemblage inauguré ce jour furent lancés, en août 2018, sous l’ère Feu le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
Les 60 premiers minibus « Daily Ivoire » entièrement montés dans les ateliers de Sotra Industries avec la collaboration technique de Iveco ont été présentés. D’une capacité de 18 places extensibles à 22 et 26 places, le véhicule »Daily Ivoire » est modelable en différents types d’engins, notamment en camion benne, en camion frigorifique, en minibus « gbaka » de type « Massa », en ambulance, en fourgon de Gendarmerie ou de Police, etc. Au dire de Patrick Achi, l’unité de montage et d’assemblage des ‘’Daily Ivoire’’ produira annuellement près de 1000 véhicules neufs et verra cette capacité très vite augmentée.
Si tout cela est bien beau et profitable à l’économie, plusieurs observateurs dénient à cette entreprise son titre de ‘’ première usine d’assemblage de véhicules neufs estampillés made in Côte d’Ivoire’’. Pour eux, le battage médiatique autour de cette affaire est « un peu exagéré». Selon les défenseurs de cette thèse, en effet, c’est plutôt dans les années 60 que cette innovation a eu lieu avec l’usine de montage Renault en Côte d’Ivoire inaugurée par feu le président Félix Houphouët-Boigny. La Société Africaine de Fabrication des Automobiles Renault (SAFA Renault), en effet, faisaient arriver les véhicules par bateaux au port d’Abidjan à travers des caisses en contre-plaqué, appelées CKD avant d’être montés et peints au sein de l’usine à Abidjan précisément à Adjamé. D’où d’ailleurs le secteur de la commune appelé Adjamé-Renault, ancien site de l’usine.La Côte d’Ivoire produisait, ont-ils ajouté, trois véhicules par heure. La SAFA Renault Côte d’Ivoire a présenté son premier échantillon Saviem G2 appelé Badjan. Le dernier modèle proposé et produit sur le marché a été la R9.
Les 60 premiers minibus « Daily Ivoire » entièrement montés dans les ateliers de Sotra Industries avec la collaboration technique de Iveco ont été présentés. D’une capacité de 18 places extensibles à 22 et 26 places, le véhicule »Daily Ivoire » est modelable en différents types d’engins, notamment en camion benne, en camion frigorifique, en minibus « gbaka » de type « Massa », en ambulance, en fourgon de Gendarmerie ou de Police, etc. Au dire de Patrick Achi, l’unité de montage et d’assemblage des ‘’Daily Ivoire’’ produira annuellement près de 1000 véhicules neufs et verra cette capacité très vite augmentée.
Si tout cela est bien beau et profitable à l’économie, plusieurs observateurs dénient à cette entreprise son titre de ‘’ première usine d’assemblage de véhicules neufs estampillés made in Côte d’Ivoire’’. Pour eux, le battage médiatique autour de cette affaire est « un peu exagéré». Selon les défenseurs de cette thèse, en effet, c’est plutôt dans les années 60 que cette innovation a eu lieu avec l’usine de montage Renault en Côte d’Ivoire inaugurée par feu le président Félix Houphouët-Boigny. La Société Africaine de Fabrication des Automobiles Renault (SAFA Renault), en effet, faisaient arriver les véhicules par bateaux au port d’Abidjan à travers des caisses en contre-plaqué, appelées CKD avant d’être montés et peints au sein de l’usine à Abidjan précisément à Adjamé. D’où d’ailleurs le secteur de la commune appelé Adjamé-Renault, ancien site de l’usine.La Côte d’Ivoire produisait, ont-ils ajouté, trois véhicules par heure. La SAFA Renault Côte d’Ivoire a présenté son premier échantillon Saviem G2 appelé Badjan. Le dernier modèle proposé et produit sur le marché a été la R9.
En outre, sous l’ancien régime de Laurent Gbagbo, Sotra Industries, filiale créée en janvier 2008 par la Société des transports abidjanais, a présenté le 1er octobre de la même année les trois premiers autobus et autocars sortis de son usine dénommé Eburnys. La gamme comprenait trois modèles de 52, 70 et 100 places assemblés en Côte d’Ivoire sur châssis et moteur Iveco. Le constructeur envisageait même une commercialisation sur le marché ivoirien et dans les pays voisins. « Pour la première fois, 50% des intrants utilisés dans la fabrication des trois autobus" mis en circulation jeudi ont été "fabriqués en Côte d'Ivoire", avait déclaré le directeur de Sotra-Industrie, Mamadou Coulibaly, avant d’ajouter : "Le design, les calculs de la structure, le tôlage, l'aménagement intérieur des sièges et la finition ont été faits ici par nos ingénieurs".
« La Côte d’Ivoire monte des véhicules depuis 1964 : *SAFAR Renault dans les années 70-80; *Huake DongFeng dans les années 90; *Renault VI- SOTRA dans les années 90; * IVECO- SOTRA dans les années 2000 ...Le problème est que ces projets n’ont pas connu de pérennité et de continuité dans le temps», a renchéri A.
« En Côte d'Ivoire, il y avait par le passé l'habillage et le montage de véhicule automobile et non l'assemblage. L'habillage et le montage ne faisaient pas intervenir autant que l'assemblage qui est une première. La Côte d'Ivoire va plus loin cette fois-ci que les expériences passées. En effet ce sont maintenant 519 éléments différents , ou autant de pièces qui sont assemblés. Tel n'était pas le cas avant , où il s'agissait de finition avec la carrosserie, et quelques autres pièces ou éléments. C'est sur la base des expériences passées que les initiatives nouvelles ont été lancées», a répliqué S. K.
La polémique fait donc rage. Mais tous s’accordent sur un point : ce n’est pas la première fois que le pays fait l’assemblage de véhicules neufs. La subtilité résiderait dans le niveau d’assemblage. Quoique, sur ce point encore, les avis divergent. Une chose sur laquelle tout le monde s’accorderait est sans nulle doute la valeur ajoutée à l’économie et la création d’emplois.
« La Côte d’Ivoire monte des véhicules depuis 1964 : *SAFAR Renault dans les années 70-80; *Huake DongFeng dans les années 90; *Renault VI- SOTRA dans les années 90; * IVECO- SOTRA dans les années 2000 ...Le problème est que ces projets n’ont pas connu de pérennité et de continuité dans le temps», a renchéri A.
« En Côte d'Ivoire, il y avait par le passé l'habillage et le montage de véhicule automobile et non l'assemblage. L'habillage et le montage ne faisaient pas intervenir autant que l'assemblage qui est une première. La Côte d'Ivoire va plus loin cette fois-ci que les expériences passées. En effet ce sont maintenant 519 éléments différents , ou autant de pièces qui sont assemblés. Tel n'était pas le cas avant , où il s'agissait de finition avec la carrosserie, et quelques autres pièces ou éléments. C'est sur la base des expériences passées que les initiatives nouvelles ont été lancées», a répliqué S. K.
La polémique fait donc rage. Mais tous s’accordent sur un point : ce n’est pas la première fois que le pays fait l’assemblage de véhicules neufs. La subtilité résiderait dans le niveau d’assemblage. Quoique, sur ce point encore, les avis divergent. Une chose sur laquelle tout le monde s’accorderait est sans nulle doute la valeur ajoutée à l’économie et la création d’emplois.