Assemblée générale de la Feneplaci/ Les fondateurs brandissent l'arme fatale.

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mercredi 26 Octobre 2022 à 21:08 | Lu 357 fois


La fédération nationale des établissements privés laïcs de Côte d'Ivoire (Feneplaci) a tenu une assemblée générale extraordinaire le mardi 25 octobre à son siège. Une rencontre de crise à l'issue de laquelle les fondateurs ont brandi l'arme fatale contre l'État ivoirien.


C'est une autre crise qui va secouer l'école ivoirienne. De fait, les fondateurs des établissements et centres de formation privés mécontents sont formels. " Les fondateurs marqueront leur incapacité à assumer la fourniture et l'éducation dans leurs établissements à compter du lundi 7 novembre 2022 si les préoccupations majeures ne sont pas satisfaites", brandissent ils. En clair, si l'Etat ne verse pas les frais d'écolage au titre de l'année scolaire 2021 -2022 avant la date indiquée, ce sont tous les élèves affectés des établissements privés qui se verront refuser l'accès à leurs établissements respectifs. Mais qu'est ce qui pousse les fondateurs affiliés à la Feneplaci à hausser le ton aussi fermement ? Trois résolutions sanctionnent l'AGE du 25 octobre. La première est relative à l'insuffisance des budgets 2021-2022 alloués aux frais d'écolage des élèves affectés de l'État dans les établissements privés d'enseignement et de formation et à l'objet des prélèvements injustifiés sur les montants alloués aux élèves privés par l'État. La deuxième est relative au paiement des frais d'écolage dû par l'État au titre de l'année scolaire 2021-2022 et à la restitution immédiate des montants indûment prélevés aux établissements privés. La dernière est relative à la revalorisation des frais d'écolage des affectés de l'État dont les tarifs sont vieux de 30 ans. En tout cas les fondateurs sont très remontés et s'insurgent contre la non reconnaissance des efforts consentis par les fondateurs pour respecter leur part du contrat avec l'État ivoirien. Aussi déplorent ils le fait que chaque année, ils doivent faire des mains et des pieds pour que l'État leur reverse leurs dûs. Car comment comprendre que l'État ne puisse pas leur verser le moindre centime durant toute l'année scolaire 2021 -2022.


Dans la même rubrique :