Les militaires sont de plus en plus enclins à sortir des casernes pour s’imposer en arbitres dans les arènes politiques. Mali, Guinée-Conakry, et plus récemment ce 24 Janvier, le Burkina Faso. Comment interpréter cette résurgence des putschs au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ? Les causes de l’instabilité sont pourtant évidentes.
Tripatouillage des constitutions, instabilité sécuritaire persistante, refus d’engager des processus de réconciliation sincères… Seulement, les chefs d’états de la région semblent faire l’effort de ne pas voir ce qui est pourtant visible. A quand un sommet pour jeter les bases d’une gestion véritablement démocratiques des états, qui imposerait une charte contraignante capable d’éviter au maximum les frustrations ?
Le Mali, la Guinée-Conakry et le Burkina Faso pourraient n’être que des avertissements.
RA