CEDEAO: 4 coups d'état en 17 mois, les causes que les chefs d'états refusent d'assumer

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Mardi 25 Janvier 2022 à 12:17 | Lu 1170 fois


Les chiffres font sursauter. Sauf qu’ils traduisent tristement la situation alarmante dans laquelle se trouve la démocratie dans la sous-région Ouest-Africaine. 4 coups d’état militaires en 17 mois, d’Août 2020 à Janvier 2022.
19 Août 2020, renversement d'Ibrahim Boubacar Keïta au Mali, 24 Mai 2021, les putschistes Maliens menés par Assimi Goïta récidivent et évincent la transition civile incarnée par Bah Ndaw et Moctar Ouane. 05 Septembre 2021, Alpha Condé est déposé en Guinée-Conakry par Mamady Doumbouya et ce Lundi 24 Janvier, Paul-Henri Sandaogo Damiba s'emparait du pouvoir au Burkina Faso, mettant ainsi fin au régime de Rock Marc Kaboré.



 
Les militaires sont de plus en plus enclins à sortir des casernes pour s’imposer en arbitres dans les arènes politiques. Mali, Guinée-Conakry, et plus récemment ce 24 Janvier, le Burkina Faso. Comment interpréter cette résurgence des putschs au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ? Les causes de l’instabilité sont pourtant évidentes.
 
Tripatouillage des constitutions, instabilité sécuritaire persistante, refus d’engager des processus de réconciliation sincères… Seulement, les chefs d’états de la région semblent faire l’effort de ne pas voir ce qui est pourtant visible. A quand un sommet pour jeter les bases d’une gestion véritablement démocratiques des états, qui imposerait une charte contraignante capable d’éviter au maximum les frustrations ?
Le Mali, la Guinée-Conakry et le Burkina Faso pourraient n’être que des avertissements.
RA

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