Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ce 27 juillet 2021
La première, faut-t-il le souligner, depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011.
L'atmosphère de cette rencontre dite historique, était certes colorée. Mais la condamnation à 20 ans de prison de l'ex chef d’état pour crimes économiques dans l'épisode de la réquisition de la BCEAO durant la crise postélectorale, planait sur ce tête-à-tête.
Revenu d'exil, Laurent Gbagbo était allé voir "son frère", qui faut-t-il le rappeler, reste le seul capable de lui retirer ce boulet judiciaire par une amnistie, désormais indispensable à la dynamique de fraternité que les deux protagonistes tentent d'impulser.
Certes, la visite de l'ex chef d’état au Palais présidentiel, a ravivé les espoirs d'un rétablissement de la confiance entre les acteurs de la classe politique Ivoirienne.
Mais, des actes plus concrets venant de la part du chef de l’état pourraient contribuer à décrisper véritablement l'atmosphère, et à rassurer les plus sceptiques parmi les partisans de l'opposition.
Au bout de cette rencontre historique, l'on peut tout de même se satisfaire de ce que le plus célèbre des prisonniers en sursis soit allé fraterniser avec le chef de la magistrature suprême, sans heurt.
Ce qui peut déjà augurer de quelque chose de positif pour la suite du processus de réconciliation.
R.A