Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara
Revenu de Bruxelles le 17 Juin dernier, après son acquittement définitif par la CPI le 31 mars 2021 dernier, le président déchu de la crise postélectorale de 2010-2011, ne s'est pas fait prier pour afficher ses ambitions.
Comme le révélait le reportage de France24 et d'Arte, depuis l'avion de Brussels Airlines qui le ramenait à Abidjan, l'ancien dirigeant tient à se repositionner sur l'échiquier politique dans l'objectif déclaré de reconquérir le pouvoir d'état, duquel il considère avoir été injustement évincé en Avril 2011.
En alliance avec le doyen de la classe politique Ivoirienne, le vainqueur de la CPI tente avec les méthodes que l'on lui connaît, de consolider les liens avec le successeur d'Houphouët Boigny, dont le soutien demeure crucial pour se remettre en selle.
Depuis son village de Mama, le 28 Juin, il déclarait à propos de son alliance avec le PDCI-RDA : "J’ai été très heureux que le frère Guikahué ait joué un rôle important entre le rapprochement de nos deux partis".
En face, Alassane Ouattara fait les yeux doux à son aîné, qu'il tente de reconquérir après la crise électorale du 3ème mandat, au cours de laquelle l'adversité entre les deux ex alliés, avait atteint son paroxysme.
Dans ce tiraillement, le successeur d'Houphouët Boigny, partagé entre la nécessité d'apaisement avec le régime en place, et le repositionnement de son parti en tant que force conquérante du pouvoir d'Etat, semble basculer pour la consolidation de son alliance avec le fondateur du FPI, attendu dans son fief de Daoukro, le 10 Juillet prochain.
De plus en plus isolé sur la scène politique, Alassane Ouattara ne s'en laissera sans doute pas compter.
Du retour du parti septuagénaire dans le sillage du RHDP, il en a grandement besoin pour survivre à un cataclysme électoral en 2025.
Les arguments les plus persuasifs seront ceux qui prévaudront dans cette équation politique aux multiples inconnues, qui se dessine.
R.A
Comme le révélait le reportage de France24 et d'Arte, depuis l'avion de Brussels Airlines qui le ramenait à Abidjan, l'ancien dirigeant tient à se repositionner sur l'échiquier politique dans l'objectif déclaré de reconquérir le pouvoir d'état, duquel il considère avoir été injustement évincé en Avril 2011.
En alliance avec le doyen de la classe politique Ivoirienne, le vainqueur de la CPI tente avec les méthodes que l'on lui connaît, de consolider les liens avec le successeur d'Houphouët Boigny, dont le soutien demeure crucial pour se remettre en selle.
Depuis son village de Mama, le 28 Juin, il déclarait à propos de son alliance avec le PDCI-RDA : "J’ai été très heureux que le frère Guikahué ait joué un rôle important entre le rapprochement de nos deux partis".
En face, Alassane Ouattara fait les yeux doux à son aîné, qu'il tente de reconquérir après la crise électorale du 3ème mandat, au cours de laquelle l'adversité entre les deux ex alliés, avait atteint son paroxysme.
Dans ce tiraillement, le successeur d'Houphouët Boigny, partagé entre la nécessité d'apaisement avec le régime en place, et le repositionnement de son parti en tant que force conquérante du pouvoir d'Etat, semble basculer pour la consolidation de son alliance avec le fondateur du FPI, attendu dans son fief de Daoukro, le 10 Juillet prochain.
De plus en plus isolé sur la scène politique, Alassane Ouattara ne s'en laissera sans doute pas compter.
Du retour du parti septuagénaire dans le sillage du RHDP, il en a grandement besoin pour survivre à un cataclysme électoral en 2025.
Les arguments les plus persuasifs seront ceux qui prévaudront dans cette équation politique aux multiples inconnues, qui se dessine.
R.A