La trajectoire des cas de COVID-19 en Afrique est « très, très inquiétante », selon l’OMS, PHOTO BRIAN INGANGA, ASSOCIATED PRESS
Selon les données collectées par l’OMS, il y a eu en Afrique 116 500 infections nouvelles lors de la semaine arrêtée au 13 juin, soit 25 500 de plus que la semaine précédente.
Le docteur Ryan a souligné que vu dans son ensemble le continent ne semblait pas si mal loti, ne comptant que pour un peu plus de 5 % des nouveaux cas enregistrés dans le monde la semaine dernière et pour 2,2 % des décès.
Mais dans certains pays les infections ont doublé et elles s’affichent en hausse de plus de 50 % dans d’autres.
La troisième vague des cas de COVID-19 « s’amplifie et s’accélère » en Afrique avec les variants, avait déjà alerté jeudi le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le continent, en réclamant une augmentation de l’approvisionnement en vaccins.
Comme la Dr Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique, le docteur Ryan a souligné que le continent est beaucoup plus vulnérable parce qu’il a reçu si peu de vaccins anti-COVID-19, quand l’Europe ou les États-Unis ont des taux de vaccinations qui leur permettent de revenir à une vie plus normale avec une baisse spectaculaire des infections et des décès.
« La réalité crue c’est que dans une zone avec de multiples variants plus contagieux et qui ont potentiellement un impact plus fort, nous avons laissé de larges parts de la population et les populations vulnérables en Afrique privées de la protection des vaccins, alors que les systèmes de santé sont déjà fragiles », s’est indigné le docteur Ryan.
« C’est le résultat d’une distribution inique des vaccins », a-t-il martelé.
C’est particulièrement vrai pour l’Afrique où seulement 1 % de la population est pleinement vaccinée.
L’Afrique avait jusque-là été frappée moins durement par la pandémie que d’autres régions mais cela ne veut pas dire que cela restera le cas.
« Il est totalement prématuré de penser que la prochaine vague en Afrique sera juste une courte pluie et pas une tempête », a dit le médecin. Et d’ajouter : « Je pense qu’il nous faut prendre ce qui se passe en Afrique très, très au sérieux ».
AFP
Le docteur Ryan a souligné que vu dans son ensemble le continent ne semblait pas si mal loti, ne comptant que pour un peu plus de 5 % des nouveaux cas enregistrés dans le monde la semaine dernière et pour 2,2 % des décès.
Mais dans certains pays les infections ont doublé et elles s’affichent en hausse de plus de 50 % dans d’autres.
La troisième vague des cas de COVID-19 « s’amplifie et s’accélère » en Afrique avec les variants, avait déjà alerté jeudi le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le continent, en réclamant une augmentation de l’approvisionnement en vaccins.
Comme la Dr Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique, le docteur Ryan a souligné que le continent est beaucoup plus vulnérable parce qu’il a reçu si peu de vaccins anti-COVID-19, quand l’Europe ou les États-Unis ont des taux de vaccinations qui leur permettent de revenir à une vie plus normale avec une baisse spectaculaire des infections et des décès.
« La réalité crue c’est que dans une zone avec de multiples variants plus contagieux et qui ont potentiellement un impact plus fort, nous avons laissé de larges parts de la population et les populations vulnérables en Afrique privées de la protection des vaccins, alors que les systèmes de santé sont déjà fragiles », s’est indigné le docteur Ryan.
« C’est le résultat d’une distribution inique des vaccins », a-t-il martelé.
C’est particulièrement vrai pour l’Afrique où seulement 1 % de la population est pleinement vaccinée.
L’Afrique avait jusque-là été frappée moins durement par la pandémie que d’autres régions mais cela ne veut pas dire que cela restera le cas.
« Il est totalement prématuré de penser que la prochaine vague en Afrique sera juste une courte pluie et pas une tempête », a dit le médecin. Et d’ajouter : « Je pense qu’il nous faut prendre ce qui se passe en Afrique très, très au sérieux ».
AFP