Conflit en Ukraine: On cache la vérité à Poutine selon Washington et Londres

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Mercredi 6 Avril 2022 à 14:05 | Lu 171 fois


​Dans les capitales Occidentales, on affiche une sérénité de plus en plus marquée quant à l’évolution du conflit déclenché par la Russie en Ukraine. Les informations collectées par les renseignements sont très loin d’être rassurantes pour le numéro 1 Russe, dont les troupes semblent piétiner face à la détermination de l’armée Ukrainienne.







 
Dans un reportage diffusé par Tf1 sur sa page Facebook, deux hauts responsables Américain et Britannique dévoilent des vérités crues sur l’environnement qui entoure Poutine dans la gestion de sa guerre acharnée contre l’Ukraine.
 
Le dirigeant Russe est victime de la crainte qu’il susciterait à ses plus proches collaborateurs. Kate Bedinfield, Directrice de la communication de la Maison Blanche, le déclarait dans un point de presse : ‘’Nous pensons que Poutine a été mal informé sur les mauvais résultats de l’armée Russe, et sur la façon dont l’économie est paralysée par les sanctions. Parce que ses conseillers ont trop peur de lui dire la vérité’’.
 
Depuis Londres, le directeur de l’Agence Britannique de Renseignements et de Cyber-équipements, Sir Jeremy Fleming se faisait plus précis sur l’état moral qui prévaut actuellement au sein des troupes Russes déployés en Ukraine depuis le 24 Février dernier : ‘’Nous avons vu des soldats russes qui n’avaient plus d’armes, plus de moral, refuser d’exécuter les ordres et saboter leurs propres équipements’’.
 
Des informations qui s’accordent avec celles que véhiculent la propagande Ukrainienne et dont la certitude, reste pour l’instant difficile à établir. Seul constat probant au vu de l’évolution de la situation militaire, c’est la réorganisation des forces belligérantes, accélérée par le retrait rapide des troupes Russes de la région de Kiev et leur relocalisation progressive vers les régions séparatistes de l’est du pays.
Un retrait qui aura surpris plus d’un, au vu des ambitions initiales affichées par le chef de l’état Russe, Vladimir Poutine dès le début de l’invasion.
R.A

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