Côte d'Ivoire - Insolite : Un père violait ses enfants avec la complicité de son frère

Rédigé par Abidjan4all le Vendredi 10 Septembre 2021 à 13:24 | Lu 632 fois


Ce Mercredi 8 septembre 2021, la toile était sous le choc suite à un communiqué du procureur de la république, Adou Richard faisant état d’une histoire incestueuse. En effet, un père de cinq enfants âgés respectivement de 13, 11, 8, 5 et 3 ans violait ceux-ci, avec la complicité de son frère, après les avoir drogués.


Un père de famille est accusé d'avoir drogué et violé ses cinq enfants mineurs

 

 
Dans la déclaration du procureur Adou Richard, la mère des enfants aurait dénoncé l’acte de son époux, « elle avait constaté que son propre époux se livrait régulièrement à des actes de pénétrations sexuelles sur leurs enfants mineurs après avoir pris le soin de leur faire consommer de la drogue », avant d’ajouter que « son époux s'adonnait souvent à ces actes odieux avec la complicité de son frère ».
 
Par ailleurs, le certificat médical établi par un médecin gynécologue vient corroborer les dires de la mère des victimes de viol car « il mettait en évidence des indices de violences sexuelles subies par ces enfants » comme indiqué dans le communiqué.
 
Selon des précisions indiquées par le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP), « la substance retrouvée dans le placard du père, soigneusement dissimulée, permettait de préciser qu'il s'agit de méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), une drogue de synthèse plus connue sous la forme d'ecstasy, classée comme stupéfiant étayant des propriétés psychostimulantes et hallucinogènes ».
 
Déférés au Parquet, le procureur Adou Richard souligne avoir « requis à l'encontre des mis en cause l'ouverture d'une information judiciaire avec mandat de dépôt, pour les faits d'administration de substances nuisibles à la santé et de viol commis sur des mineurs par un ascendant et une personne ayant autorité sur les victimes, faits prévus et punis par les articles 385, 387, 403 et 404 du Code Pénal ».
 

C’est l’occasion pour le Procureur de la République de rappeler que le viol commis par un ascendant sur un mineur est un crime puni par la loi de l’emprisonnement à vie dans la mesure où les blessures profondes et durables infligées aux victimes portent gravement atteinte à leur intégrité physique et psychologique.
 
 
L. T

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