La source du média qui n’est autre qu’un des passagers du car en question décrit un crime visiblement mené de façon ciblée, probablement sur la base de critères ethniques, à moins que l’individu en question ait été une cible bien identifiée. ‘’Ils ont arrêté le car et sont rentrés contrôler les identités. Ils somment l’apprenti-chauffeur de descendre et disent au conducteur du car de continuer. Ce dernier refuse catégoriquement en répliquant qu’il ne peut pas partir laisser l’enfant des gens entre leurs mains’’, explique le témoin.
Une exigence à laquelle refusent de satisfaire les passagers qui font preuve de solidarité envers la proie ‘’des terroristes’’. Ce qui n’empêche pas les agresseurs d’exécuter leur sale besogne. ‘’Alors’’, poursuit-t-il, ‘’les terroristes décident d’égorger leur victime sous nos yeux. C’était horrible !’’. Comme des milliers d’autres victimes de l’insurrection terroriste qui embrase le Burkina, le massacre de ce jeune homme tombe dans le registre des faits divers liés au conflit armé qui sévit dans le pays.