Crise à la chefferie d'Adjamé Bingerville/ L'un des prétendants écroué à la Maca

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Vendredi 4 Novembre 2022 à 21:10 | Lu 421 fois


La vague de conflits de chefferie qui font rage dans les villages Atchan (Ebrié) a emporté l'un des prétendants au trône dans le village d'Akwè- Djemin communément appelé Adjamé- Bingerville. Le sieur Mobio Aboussou, tête de file des dissidents du chef légalement institué, a terminé sa course à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca).


Les remous orchestrés par le groupe de dissidents du chef Awaka Agbo Ghislain Alfred semblent connaître un épilogue. En effet, selon les informations très sourcées, c'est que depuis plus d'un an, le nommé Mobio Aboussou et son groupe contestent la légitimité de l'honorable Awaka Agbo Ghislain Alfred pourtant désigné comme chef dudit village, par arrêté préfectoral, n°134/DA/SG/D1 du 5 octobre 2021. Awaka Ghislain porte d'ailleurs le nom de Nanan Agbo III est le chef légitime d'Adjamé Bingerville surtout qu'il est désigné à la suite d'une consultation populaire, par l'administration. Son pouvoir, Nanan Agbo III doit l'exercer pendant 15 ans, conformément à la coutume du village, avant de passer le relais à une autre génération. Mais Mobio Aboussou, qui veut transgresser cette légitimité, constitue un groupe pour faire blocus à cette loi coutumière. Dès lors, Nanan Agbo, homme de paix et de cohésion,mène une médiation. Il tend alors la main au chef de file des "rebelles" afin de privilégier la quiétude et l'harmonie du village. Mais Mobio Aboussou, sans doute obnubilé par le trône qu'il caresse d'occuper, se refuse à toute médiation. Pour lui, c'est la loi du " tout ou rien". Mobio Aboussou qui croît tenir le bon bout promet même à sa bande qu'il obtiendrait par un coup de bâton magique, un arrêté préfectoral qui abrogerait celui du chef légalement institué. Ce n'est qu'une farce ideuse. Car dans cette folie, Mobio Aboussou qui tentait de traîner Nanan Agbo III devant les tribunaux, est pris à son propre piège. Celui qui véhiculait ses illusions et qui fanfaronnait devant ses riverains perd sa langue devant les autorités judiciaires qui lui infligent une sentence assez salée. Mobio Aboussou écope en effet d'une peine de prison de 6 mois ferme pour usurpation de titre de chef de village. Lâché par ses pairs, l'homme profite d'une confusion pour quitter le village. Mais il n'ira pas loin. Car l'indélicat Mobio Aboussou est interpellé cette fois par la police économique pour crime financier. Il séjourne à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Mobio Aboussou doit comprendre désormais que " n'est pas chef de village qui veut". Norbert Nkaka

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