Le président burkinabé traverse une zone du turbulence.
Une confusion totale concernant le sort du président Roch Marc Kaboré ce 24 janvier relativement à la tentative de coup d’état. Selon plusieurs sources sécuritaires, l’homme serait aux mains des putschistes. « Le président Kaboré, le chef du Parlement (Alassane Bala Sakandé) et des ministres sont effectivement aux mains des soldats, à la caserne Sangoulé Lamizana de Ouagadougou », croit savoir une source sécuritaire. Cette information est soutenue par une autre source au sein des services de sécurité.
Cependant, du côté gouvernemental, une source a par la suite affirmé que le président avait été « exfiltré » de sa résidence dimanche soir par des gendarmes de sa garde « avant l’arrivée d’éléments armés qui ont tiré sur les véhicules de son convoi ». Pour quelle destination ? L’on ignore encore...
Mais la confusion est est alimentée par l’absence de toute déclaration de la part des soldats mutins ou de proches du chef de l’Etat. Même si un tweet attribué au président burkinabé et publié cet après midi appelle « ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt supérieur de la Nation ». « C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions », ajoute-t-il.
Une chose est sûr. Dans la matinée, près de la résidence du chef de l’Etat, trois véhicules criblés de balles ont été aperçus. Des traces de sang étaient visibles sur l’un d’eux.
Au pouvoir depuis 2015, le président Kaboré, réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte antijihadiste sa priorité, était de plus en plus contesté par une population excédée par les violences jihadistes et son impuissance à y faire face.
MH
Cependant, du côté gouvernemental, une source a par la suite affirmé que le président avait été « exfiltré » de sa résidence dimanche soir par des gendarmes de sa garde « avant l’arrivée d’éléments armés qui ont tiré sur les véhicules de son convoi ». Pour quelle destination ? L’on ignore encore...
Mais la confusion est est alimentée par l’absence de toute déclaration de la part des soldats mutins ou de proches du chef de l’Etat. Même si un tweet attribué au président burkinabé et publié cet après midi appelle « ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt supérieur de la Nation ». « C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions », ajoute-t-il.
Une chose est sûr. Dans la matinée, près de la résidence du chef de l’Etat, trois véhicules criblés de balles ont été aperçus. Des traces de sang étaient visibles sur l’un d’eux.
Au pouvoir depuis 2015, le président Kaboré, réélu en 2020 sur la promesse de faire de la lutte antijihadiste sa priorité, était de plus en plus contesté par une population excédée par les violences jihadistes et son impuissance à y faire face.
MH