Crise du Mali/attaques contre Ouattara: Un mouvement du RHDP en colère réplique à Youssouf Bathily

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Vendredi 14 Janvier 2022 à 03:49 | Lu 323 fois


Dans le débat soulevé par les partisans de la junte au Mali autour de la légitimité du chef de l'état Ivoirien, Alassane Ouattara pour intervenir dans la gestion du dossier Malien, le mouvement RHDP Espérance a tenu à se faire entendre.


Pour Amidou Soumahoro, les attaques dirigées contre le président Ivoirien de la part des suppôts de la junte sont inacceptables. En particulier, celles venant de Youssouf Bathily, président de la chambre de commerce du Mali. Dans un communiqué qu'il nous transmettait ce Jeudi 13 Janvier, ce mouvement politique proche du chef de l'état n'y va pas du dos de la cuillère pour répliquer aux "déclarations à la limite de l'ineptie et de l'arrogance de la part du président de la chambre de commerce Malienne". "Faut-t-il rappeler à ce dernier que la présidence de la CEDEAO est assurée par le Ghana ? Alors pourquoi invectiver le Président Alassane OUATTARA comme si la Côte d'Ivoire à elle seule incarnait la CEDEAO ? Pourquoi les 14 autres États membres ne subissent-ils pas le courroux du président de la chambre de commerce du Mali ?", protestent vigoureusement ces irréductibles du chef de l'état Ivoirien. Cependant, souligne le mouvement, "cet individu sans foi ni loi et inconséquent n'est aucunement représentatif du peuple malien. Les artifices dont il a usé pour se maintenir plus de 10 ans à la tête de la structure dont il a la charge sont les mêmes qu'il entend utiliser pour son intérêt égoïste". Au "peuple de Côte d'Ivoire", Amidou Soumahoro et ses camarades lancent cet appel : "soyons fiers de notre Président. Souvenons-nous que c'est bien S.E.M Alassane Ouattara alors président en exercice de la CEDEAO qui a lancé le premier l'idée de la CEDEAO des peuples. Restons solidaires , accueillants et hospitaliers vis-à-vis de nos frères africains notamment maliens". Depuis l'adoption le 09 Janvier dernier par la CEDEAO de sanctions lourdes contre le Mali pour contraindre la junte à accélérer le processus électoral, l'opinion publique Malienne favorable aux tombeurs de l'ex président civil, Bah Ndaw, tient le numéro 1 Ivoirien dans son viseur. Une position entretenue par les autorités de transition à Bamako, parmi lesquels le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop qui dans une interview parue ce Jeudi sur malijet.com, accusait ouvertement le dirigeant Ivoirien de faire le jeu de la France. R.A

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