On peut le dire, au sein de l'association Lodjoukrou Agbassaka Basl, organisation créée par des jeunes cadres de la génération Abr'man du département de Dabou, il souffle une forte odeur de soufre. Un groupe de dissidents a décidé, en effet de déranger les meubles pour faire avorter ces assises prévues pour ce samedi 9 novembre. La raison invoquée, c'est que les dissidents estiment que le président exécutif a pris des engagements, précisément, la mise en place d'un comité chargé de piloter l'assemblée élective sans les associer. Pour ces derniers, il serait louable de former un comité électoral sur une base consensuelle afin de garantir des élections inclusives. " Nous devons prendre le temps de nous entendre surtout que nous formons une famille et former ensemble un comité qui sera chargé de recenser les candidatures. Il n'ya pas d'urgence. Alors pourquoi on veut coûte que coûte tenir ces assises ce samedi 9 novembre, au moment même où des voix s'élèvent contre la formation de l'équipe électorale ?", s'insurgent les dissidents.
Mais face à l'action en opposition des dissidents, le commissaire de police de Dabou, a rencontré les deux parties, le jeudi 7 novembre à 19 heures. À savoir Yannick Nomel, le président sortant, Didier Ekpane pour le bureau sortant et Lasme Evrard, Atchory Marius Jean, Essis Ly Ebenezer, Liliane pour le champ de la dissidence. Il ressort de cette rencontre que le préfet de la région des Grands Ponts, N'Zi Kanga Rémi a donné des instructions fermes pour la tenue effective de cette assemblée élective à la date indiquée, c'est à dire le samedi 9 novembre à 10 heures. Pour cela, il a demandé aux forces de l'ordre de faire en sorte à garantir la sécurité. De son côté, les autorités municipales qui avaient au préalable offert la salle des mariage pour la tenue de ces assises, n'ont pas suivi la décision du préfet, de crainte que leurs locaux soient vandalisés par les dissidents qui, apparemment, ne démordent pas. Au dernier ressort, cette assemblée générale se tiendra dans les locaux du conseil régional des Grands Ponts, à la même date et à la même heure. Pour sa part, le commissaire de police promet de déployer ces éléments pour assurer la sécurité de ces assises. Mais un climat délétère règne toujours.
Norbert Nkaka