Ces acteurs ont été formés sur le thème "Gestion de la rumeur, la prévention des conflits, la lutte contre les discours de haine et d'incitation à la violence en période électorale à Daoukro". On le sait, lors des élections présidentielles de 2020, la région de l'Iffou a été le théâtre d'affrontements aux conséquences effroyables, marquées par la décapitation d'un jeune habitant. Dépêchée par la ministre de la Solidarité et de la lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, le directeur général de la cohésion nationale au ministère de la cohésion nationale, de la lutte contre la pauvreté et de la solidarité, Kouadio Marie Koné a décliné la raison de sa présence dans la cité de la paix. "Nous sommes là pour parler de paix, de cohésion sociale, le vivre ensemble et la non violence. Nous voulons bannir les discours de haine et les rumeurs parfois sources de conflits. Nous savons ce que peuvent créer les rumeurs dans une localité et dans un pays ainsi que les discours de haine pendant cette période préélectorale.", a-t-elle indiqué avant de mentionner ce qui est attendu des populations à cet effet. " Nous attendons vraiment la contribution des participants. Toutefois nous ne venons pas avec des remèdes ou solutions miracles. Plutôt échanger pour trouver de vraies stratégies dans la franche collaboration pour enrayer les ondes négatives.", a dit Kouadio Marie Koné. Elle était accompagnée du Professeur Bamba Abdoulaye, directeur de la prévention et de la gestion des conflits qui a piloté la phase d'échanges avec les populations venues nombreuses. Le préfet de région préfet du département de Daoukro Djiké Claude Raymond s'est fortement réjoui de cette initiative qui vient renforcer le tissu social à Daoukro après les mauvais vents qu'a connu le département. Il a salué les actions capitales que mène la ministre Belmonde Dogo pour la paix en général en Côte d'Ivoire. Les participants ont reçu des diplômes a la fin de cet atelier.
Serge Bry ( Correspondant régional)