Daoukro/ Plusieurs couches socio professionnelles édifiées aux notions des droits de l'homme.

Le constat sur le terrain fait état de ce que les droits de l'homme sont souvent violés. C'est ce qui a d'ailleurs motivé cette campagne de sensibilisation. " Nul n'est censé ignorer la loi", a t on coutume de le dire. A Daoukro la campagne de sensibilisation a tourné autour du thème : "Tous engagés contre les violences domestiques et les violences sexuelles". Dans son intervention, Konan Evariste, a au nom du maire, loué l'initiative des organisateurs en ce sens que cette journée de sensibilisation aux droits de l'homme participe à l'épanouissement de toutes les couches socio professionnelles. Au cours de cet atelier, le magistrat Mellesse Essis, conseiller technique du garde des sceaux et l'orateur du jour a insisté sur la mission de l'État de Côte d'Ivoire de réaffirmer sa détermination à bâtir un état de droit dans lequel les droits de l'homme, les libertés publiques, la dignité humaine, la justice et la bonne gouvernance sont garantis et protégés. Toute chose qui passe par une sensibilisation accrue dans les différentes régions du pays. " Chaque habitant de la Côte d'Ivoire doit se laisser pénétrer par le principe sacro saint selon lequel chaque homme est sacré. J'invite donc les populations de Daoukro à y souscrire sans détour", a t il dit avant de rassurer les populations qu'il existe une loi qui permet aux populations victimes de bénéficier d'une protection délivrée par le tribunal de protection via ordonnance. Pour sa part, le préfet par intérim Diarrassouba Lacina a manifesté toute son adhésion à cette initiative. Aussi a t il exhorté ses administrés à s'approprier le contenu de cette campagne de sensibilisation qui pourrait les éloigner de l'ignorance. Il convient de noter que cet atelier ouvert le lundi 8 novembre prendra fin le vendredi 10 novembre. Norbert Nkaka (Source : Serge Bry)