Délocalisation du parc à bétail à Adjamé/ Un autre calvaire pour les usagers

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Dimanche 16 Juin 2024 à 12:50 | Lu 243 fois


La délocalisation du parc à bétail a été délocalisé de Port Bouët à la nouvelle casse dans la commune d'Adjamé. Depuis lors, les usagers en provenance d'Abobo ou en partance pour Yopougon vivent un véritable calvaire.


Le samedi 15 juin. Il est 7 heures 50. La ville d'Abidjan qui a passé 72 heures sous la pluie avec ses conséquences tragiques ( 8 morts et 300 blessés), présente un visage un peu plus rayonnant. Nous sommes aux alentours du parc à bétail d'Adjamé. Quel calvaire pour y accéder ! Le monde est fou ! Ce qui attire l'attention, c'est que tous ceux qui viennent de Cocody, Treichville, Marcory, Koumassi, Anyama et surtout d'Abobo doivent braver un bouchon presque infranchissable. Une sorte de muraille, que dire, une ceinture infernale.

Des usagers que nous interrogeons nous indiquent que depuis la relocalisation du parc à bétail le 2 juin, ils vivent un nouveau régime qui n'est pas fait pour arranger les meubles. " Chaque matin, nous devons traverser cette zone toujours peuplée et bouchée. Les embouteillages nous fatiguent. Aujourd'hui, la veille de la Tabaski, c'est le comble. Nous mettons facilement 2 heures pour traverser cette zone", déplore un conducteur de Gbaka. " Nous sommes là pour acheter une bête. Mais nous avons dû stationner vers le camp de gendarmerie d'Agban et regagner le parc à pied, à 1 km de là", indique un habitant de Cocody.

Amadou D., un commerçant de bétail reconnaît que leur installation dans cette zone n'est pas sans conséquence pour les usagers. À Port Bouët, il y avait des embouteillages mais pas à ce rythme. Ici là, c'est trop grave. Le périmètre est constamment bloqué. Rien ne bouge ", reconnaît il. Le gouvernement est interpellé sur cette situation qu'il n'avait pas prévu avant de procéder à la délocalisation. D'ailleurs sur ce site, des éleveurs et des responsables du secteur bétail se plaignent d'un manque de commodités.

Norbert Nkaka

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