Dans son discours à la nation prononcé le 31 décembre 2022, le président de la République Alassane Ouattara avait décrété l'année 2023, " Année de la jeunesse ". Dans cette dynamique, un programme dénommé Programme Jeunesse du Gouvernement ( Pjgouv) est il mis en place. Une enveloppe de 1118 milliards est allouée pour la mise en oeuvre de ce programme fondé sur 3 axes. " L' accélération de la formation, de l'insertion professionnelle et de la promotion de l'entrepreneuriat, le renforcement de l'engagement citoyen et de l'éthique de la jeunesse ainsi que l'amélioration des conditions d'épanouissement et du bien-être social.
Un an après, le bilan semble probant. Car sur cette importante enveloppe, plus de 535 millions de F seulement ont été dépensés, soit un peu moins de la moitié. De fait, ce montant a impacté 1,1 millions de jeunes et sensibilisé 8,2 millions contre les fléaux sociaux tels l'alcool, la drogue, la violence, les conflits avec la loi... Aussi 112 structures de formation ainsi que des infrastructures de jeunesse ont elles été réhabilitées. "L'ensemble de ces réalisations a nécessité un investissement de 535,8 milliards de francs, dont 360,5 milliards de F pour les constructions ou réhabilitations d'infrastructures, 173 milliards de F pour les initiatives d'accompagnement direct des jeunes vers l'emploi et l'autonomie et 2,4 milliards de F pour les actions de sensibilisation à l'endroit des jeunes", indique le communiqué. Ce bilan montre clairement que l'État ivoirien n'a pas épuisé le montant alloué dans le cadre du Pjgouv. Reste encore 582,5 milliards F dans les caisses. Certes, c'est l'année 2023 qui avait été décrétée avec cet appui substantiel. Mais il est clair que le président Alassane Ouattara, soucieux du bien être de la jeunesse, va poursuivre le Pjgouv jusqu'à ce que l'enveloppe soit totalement vidée. Car si les structures de formation et de sensibilisation ont été construites ou réhabilitées, le programme de sensibilisation contre les fléaux sociaux reste entier. Les phénomènes de la drogue et de l'alcool avec le fameux Kadhafi résistent encore aux mesures gouvernementales. L'incivisme sur les réseaux et même sur nos routes persistent. Mais le gros souci est le taux de chômage accru des jeunes. Et la jeunesse a foi que 2024 servira à renforcer la politique de l'entrepreneuriat jeunes qui s'exécute à pas de tortue. C'est pourquoi les jeunes doivent encore espérer.