Selon des sources, ce sont au total 87 personnes dont Coulibaly Awa Anastasie, qui ont été frappées de suspension, au motif qu'elles ont obtenu leur diplôme de façon frauduleuse. La jeune dame qui a pris ce revers comme une véritable tumeur, est visiblement traumatisée. Est-ce la véritable cause de la maladie qu'elle contracte par la suite ? Rien ne l'indique. Mais admise au Chu de Treichville, la lieutenant, selon des sources familiales, ne bénéficieraient pas de soins à la dimension de sa notoriété. Vu qu'elle est affaiblie financièrement et donc incapable de faire face aux frais médicamenteux. À cela s'ajoute le choc émotionnel et psychologique d'autant que leurs noms avaient été divulgués sur les réseaux sociaux et privés d'autres prérogatives et avantages liés à leurs fonctions. Coulibaly Awa Anastasie meurt donc dans le dénuement, le dimanche 1 er septembre. Lors de son enterrement, les collègues visiblement choqués par le traitement qui aurait précipité sa mort, n'ont pas manqué de le signifier dans leur oraison. "Ton seul tort a été de chercher à progresser dans ta carrière. Humiliée, exposée sur les réseaux sociaux, privée de tes droits, même les soins te furent refusés. Persécutée jusqu'à la fin. Repose en paix, lieutenant, ta disparition aura des conséquences", ont exprimé ses collègues dans l'oraison formulée à son endroit. C'est dire que la mort de lieutenant Coulibaly Awa Anastasie marque encore les esprits de ses collègues, de sa famille et peut être des hauts responsables des douanes.
Norbert Nkaka (Sources : crocinfo.net et yéclo)