Dans le cadre de la régionalisation du concours d'entrée au Cafop afin de juguler les inégalités constatées au niveau des enseignants du primaire, 14 centres ont été retenus pour cette grande innovation. À Dabou, chef lieu de la région des Grands Ponts, ce sont exactement 2369 candidats qui frappent à la porte du Cafop de Dabou, ce samedi 23 mars. Ils ont été repartis dans les lycées publics de la ville, soient 1000 au lycée Léboutou (centres 1 et 2), 500 candidats à Akpa Gnagne, 500 autres au lycée Tiapani et 369 au collège Bessio De Lambert.
Au lycée Léboutou où s'est déroulée l'ouverture officielle des épreuves, Kouadio Dénis, secrétaire général de la préfecture représentant le préfet de région a demandé aux candidats de faire preuve de grande sagesse et de respecter les consignes prescrites. Il s'est réjoui de la régionalisation de ce concours qui donne le signe que l'administration se rapproche des administrés. " C'est le signe que l'administration se rapproche de plus en plus des administrés ", a t il salué. La directrice régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (Drena) de Dabou, Fofana Sarah, a averti les candidats. " Soyez vous mêmes. Donnez les signes de bons pédagogues, à savoir la ponctualité et surtout l'honnêteté. On ne triche pas. Soyez des modèles ", a t elle conseillé aux candidats.
Quant à Sahiri épouse Noëlle Baka, représentant la directrice des examens et concours (Deco), elle a indiqué les motivations de cette régionalisation du concours d'entrée au Cafop, une grande première en Côte d'Ivoire. " C'est une initiative louable qui répond à la problématique du déséquilibre des personnels enseignants. Il est impérieux de le corriger et donner ainsi plus de chances aux apprenants ", a indiqué Sahiri épouse Bléka Noëlle qui a demandé aux candidats de garder la sérénité. Il ressort des visites sur le terrain que tout se déroule bien dans les 5 centres visités. Il faut noter que les candidats composent dans les matières, telles les Mathématiques, le Français et la culture générale, tout cela sous l'oeil vigilant de Coulibaly épouse Mansilla Massiata, proviseur au lycée Léboutou où nous nous sommes rendus.
Norbert Nkaka