Un tour effectué dans ce lycée à 8 heures ce lundi 14 novembre, nous a permis de nous rendre compte que les cours sont suspendus. " Nous ne sommes pas contents de l'état défectueux de la salle des professeurs. Les toilettes sont inadaptées, nous n'avons ni climatiseur ni téléviseur encore moins un réfrigérateur. Tant qu'elle n'est pas réhabilitée, nous n'y mettrons plus les pieds", se plaint l'un des porte parole. Dans la cour de l'établissement, les enseignants et les éducateurs sont attroupés, l'air grave. En effet, les enseignants mécontents ont égrené les griefs relatifs à leurs conditions de travail. " En moins de 2 ans nous avons tué 5 serpents dans la salle dans les toilettes. Nous sommes en danger. Il n'y a pas d'eau parce que les installations de la Sodeci sont vétustes. Nous avons interpellé les autorités éducatives à travers plusieurs courriers et autres pétitions. Mais tout ceci est resté lettres mortes", déplorent ils. En tout cas au dire de ceux ci, si rien n'est amorcé, ils ne seront pas disposés à reprendre les cours. D'ailleurs, plusieurs établissements publics de Dabou, notamment les lycées Léboutou et Akpa Gnagne ainsi le collège Bessio De Lambert vivent la même situation au niveau des salles de professeurs complètement en lambeaux. Il ne serait donc pas surprenant que les enseignants de ces établissements emboîtent le pas à leurs collègues du lycée Tiapani très remontés. Aux dernières nouvelles, la directrice régionale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (Drena) Dabou, Fofana Sarah aurait pris langue avec une délégation d'enseignants de cet établissement afin de régler ce qu'elle peut dans l'immédiat. Au demeurant, elle invite les enseignants mécontents à reprendre les cours très prochainement. Norbert Nkaka
Éducation nationale/ Des enseignants mécontents arrêtent les cours dans un lycée de Dabou
Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Lundi 14 Novembre 2022 à 09:35 | Lu 335 fois
Les enseignants du lycée Tiapani de Dabou ne sont pas contents. Ils l'ont fait savoir à leurs responsables hiérarchiques en refusant de prendre la craie ce lundi 14 novembre. En voici les raisons.
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