Dans plusieurs directions régionales de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (Drena) d'Abidjan, de Dabou, de Duékoué, pour ne citer que ces quelques directions, c'est la grogne généralisée. Les enseignants ne sont pas du tout contents du traitement à eux infligé par le gouvernement, qui jusqu'à ce jour, ne s'est pas encore penché sur le dossier des indemnités de corrections des examens de l'année scolaire 2022-2023. Dans le Guémon par exemple, notre correspondant fait savoir que de graves menaces planent sur la tenue de ces épreuves des examens blancs. En effet, selon nos informations, les enseignants auraient décidé unanimement de boycotter ces examens. La raison principale de cette position, le non-paiement des primes de corrections des épreuves du BEPC et du Baccalauréat de l'année scolaire 2022-2023. À Dabou, nous signale-t-on, des enseignants murmurent quant au nom paiement des corrections et entendent utiliser la même arme du boycott des examens blancs. " Nous avons déposé au trésor toutes les fiches qu'il fallait pour avoir ces pécules mais jusqu'à présent ces paiements tardent . Nous ne pouvons pas accepter qu'après un an, l'Etat ne puisse pas dégager les moyens pour payer les indemnités de corrections", peste K.K.T. , responsable d'un syndicat d'enseignants. Au lycée moderne de Bangolo, une réunion entre les responsables de l'établissement et les responsables des syndicats autour de l'organisation de ces examens blancs a plutôt achoppé sur le non paiement des indemnités de corrections. Pour ces enseignants, le paiement de ces indemnités constitue la seule condition de leur participation aux examens blancs. Un peu partout, les enseignants attendent l'organisation des examens pour poser ce préalable, à savoir le paiement des indemnités de corrections de 2023 d'abord. Auquel cas, ils boycotteraient les examens à grands tirages de cette année. À commencer par les examens blancs.
Norbert Nkaka ( collaboration, Osmose Kahiga)