Le porte parole des chefs des villages de Jacqueville, Songahi Ponge Sylvain entouré de ses collègues
Ils sont venus très nombreux des villages de N'Djem, M'Bokrou, Sassako-Bégnini, Addah, Ahua, Mougongnrin, Adessé, Kraffy, Niangossou, Avadivry et Adjacoutié pour une réunion dite de crise à Abréby.
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C'est à l'issue de cette importante rencontre que le porte-parole, Songahi Ponge Sylvain Lézou, chef du village d'Adjacoutié, par ailleurs le secrétaire général de l'amicale des chefs du département de Jacqueville qui a lu la déclaration. ( Voir les copies des la déclaration) " Pourquoi a t on supprimé les 1200 communes sans avoir pris concomitamment un décret pour supprimer les limites territoriales qui vont avec?", Pourquoi ne l'a t on pas appliqué en 2013 et 2018? Car lors de ces deux dernières élections municipales à Jacqueville, tous les villages qui font partie de la commune de N'Djem à Kraffy ont pris part à la désignation du conseil municipal, organisée par la même Céi et validée par le même ministère de l'intérieur ?", " Pourquoi n'a t on pas fait cette tournée il y a 3 ou 4 ans pour expliquer et préparer les esprits à une telle décision qui confligènes?", ce sont autant d'interrogations qui dénotent de la confusion au sein de la Céi et qui fondent la frustration de ces notabilités. Aussi à 10 jours seulement du dépôt des candidatures à la Céi et à 2 mois du scrutin, donc en pleine pré campagne, ils comprennent mal, qu'on veuille organiser une tournée pour informer les populations sur application de ce décret. Pour toutes ces observations, les chefs de villages interpellent le chef de l'État, Alassane Ouattara sur la tentative de la Céi d'exclure plusieurs villages des joutes électorales. Pour eux donc, cela est "inacceptable". " Bien que Jacqueville et son sous sol procurent une manne énorme qui enrichit toute la Côte d'Ivoire, les populations souffrent et se sentent méprisées et abandonnés par le gouvernement. Cette décision d'exclure les villages Alladjan, Avikam et Ahizi de la commune est une pilule que, cette fois, nous n'accepterons pas d'avaler. Car trop c'est trop!", fulminent ces chefs réunis à Abréby. Notons que la veille, des groupes de jeunes de ces villages s'étaient réunis non loin du pont de Jacqueville, à N'Djem, pour dénoncer l'application du nouveau découpage conformément à la loi prise par l'ex président Laurent Gbagbo, dans le cadre de la politique de communalisation en 2010.
Un extrait de la déclaration
Norbert Nkaka