Expulsion de l’ambassadeur Français au Mali : Eric Zemmour en colère, Valérie Pecresse appelle la France à rester au Mali

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Mardi 1 Février 2022 à 18:23 | Lu 233 fois


La classe politique Française est ostensiblement divisée après l’expulsion par le gouvernement de transition Malien, de l’ambassadeur de France au Mali, Joël Meyer. Ce Lundi 31 Janvier, Bamako avait enjoint au représentant diplomatique de la France au Mali de quitter le territoire Malien dans un délai de 72 heures en réaction aux déclarations du chef de la diplomatie Française, Jean-Yves Le Drian, qui le 26 Janvier dernier, qualifiait la junte Malienne d’illégitime.




 
Unanimement condamnée par la plupart des candidats à la présidentielle d’Avril 2022, cette expulsion suscite néanmoins des réactions diverses selon les obédiences politiques. ‘’Alors que nos soldats se sacrifient depuis 10 ans pour sauver le Sahel des islamistes, les militaires Maliens incapables de protéger leur propre pays osent chasser notre ambassadeur.  Face à l’attitude de la junte Malienne, il faut bloquer l’aide au développement et le transfert de fonds, y compris individuels, qui partent de la France vers le Mali (12% du PIB du Mali). Je ne supporte pas que notre armée soit humiliée par le gouvernement Malien’’, s’emporte Marine Le Pen du Front National (FN).
 
Toujours dans l’extrême-droite, Eric Zemmour laisse éclater son indignation : ‘’Nous nous battons pour expulser les Jihadistes du Mali, mais le Mali expulse notre ambassadeur. Nos soldats meurent pour qui nous humilie ! Toute la politique Africaine de la France est à repenser’’. Valérie Pecresse de la droite estime que la France doit maintenir sa présence au Mali, même si elle estime que cette expulsion est une humiliation.
 
De son côté, le candidat de Gauche, Jean-Luc Mélenchon de La France Insoumise (LFI) plaide pour ‘’l’abcès’’ soit vidé ‘’avec le pouvoir Malien’’ et que ‘’l’assemblée nationale soit saisie et décide d’un plan d’actions’’. A Paris, le gouvernement a rappelé son ambassadeur et indiquant avoir pris acte de la décision de Bamako.
R.A

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