Faits Divers-Aboisso : Un enfant ramasse un billet de 10000 F et se transforme mystérieusement en serpent

Rédigé par Charles Zahe le Vendredi 28 Janvier 2022 à 12:52 | Lu 363 fois


Une folle rumeur aux effets dévastateurs a affecté depuis des jours l'esprit de la région d’Aboisso. Un enfant s’est transformé mystérieusement en serpent.


Ph:DR un homme qui ramasse de l'argent







En effet, sans trop de détails, on raconte que dans le village d’Assouba, à environ 5 kilomètres d'Aboisso, un adolescent aurait ramassée un billet de banque de dix mille francs CFA sur la route.  Malheureusement, au lieu de profiter de sa découverte, l'enfant subit une métamorphose pour devenir un serpent.  La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre dans tout le pays. Les habitants de la commune ont du mal à confirmer ou infirmer l'existence d'une telle scène, presque surréaliste.  Lorsque survint l’audience correctionnelle du jour. Comme s’ils s’étaient passé le mot, de nombreux curieux pour la plupart des élèves, ont envahi la salle des audiences du tribunal d’Aboisso. Où, disent-ils devait passer à la barre, celui qui aurait transformé l’enfant en serpent.

Ph:DR un serpent
D’aucuns ont même reçu l’information selon laquelle l’enfant-reptile se trouverait dans une boite logée dans le temple de Thémis. Quelque peu surpris par l’afflux et les bousculades aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du tribunal, le procureur, instruit des mobiles de l’impressionnant mouvement de foule, a « démonté » la rumeur. « Si c’est pour cette affaire d’enfant-serpent qui serait dans nos locaux et qui mobilise tant de personnes, eh bien, il n’en est rien », a rassuré le ministère public à qui plusieurs rapports faits, traduisent l’état de fébrilité des justiciables, relativement à cette affaire qui hante le quotidien. Rapporte Linfodrome, d'après des faits qui remontent en décembre 2013. Si bien que sous le coup de 17h30 mn, lorsque la cour s’est levée, quelques incrédules étaient encore dans les environs. Attendant d’être convaincus que rien de mystérieux n’y avait cours. Plus, au moment où nous mettions sous presse, les conversations allaient bon train sur ladite nouvelle venue troubler les habitudes, à la veille des fêtes de fin d’année.

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