Fête du travail à San-Pedro/ Les centrales syndicales réactivent les promesses non tenues

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mercredi 3 Mai 2023 à 10:03 | Lu 98 fois


Les représentations des centrales syndicales de la région de San-Pedro ont égrené, lors de la commémoration de la 137 ème fête des travailleurs,le lundi 1er mai 2023, un chapelet de difficultés auxquelles ils font face et qui restent malheureusement rangées dans les placards.


. Ces résolutions au nombre de 6 ont été portées au préfet de région, préfet du département de San-Pedro, Coulibaly Ousmane par la voix du porte-parole des centrales syndicales à savoir Ugtci, Dignité, Unatr-CI, Humanisme et Fesaci lors de cette journée commémorative dans la cour de la préfecture de San-Pedro. Entre autres, le porte-parole, Madou Zadi a demandé au préfet de peser de tout son poids afin que les problèmes liés à la liberté syndicale dans les entreprises, à la couverture maladie universelle, à la revalorisation, au plafonnement de la pension de retraite, à la viabilisation des terrains urbains, l'érection du port autonome de San Pedro en port d'importation afin d'amoindrir le coût de la vie connaissent une solution rapide pour le bien des travailleurs. Il a cependant traduit la gratitude et la reconnaissance des centrales syndicales au Président de la république, Alassane Ouattara pour la dynamique du changement de la physionomie de la région de San-Pedro en terme d'infrastructures de tout genre. La réouverture de la côtière, l'inauguration du tribunal de première instance et de la maison d'arrêt et de correction de San-Pedro, l'ouverture du nouveau CHR, le bitumage des artères principales de la ville, le stade Olympique Laurent Pokou en finition pour ne citer que ces quelques précieux projets du gouvernement. Réceptionnant le cahier des revendications et des doléances des centrales syndicales, le préfet de région a rassuré que les difficultés rencontrées sont en cours de résolution. Mais avant, Coulibaly Ousmane, a souligné un point qui lui tient à cœur: la paix et la stabilité, conditions préalables au maintien et la création d'emplois. " La grève est un droit syndical, reconnu et acquis au travailleur dans notre pays. Il est conféré au travailleur pour leur permettre de réclamer de meilleures conditions de travail et les protéger des abus. C'est pourquoi, je voudrais inviter les syndicats et les faitières à sensibiliser leurs membres, afin que l'exercice si légitime soit-il de leurs droits, ne soit pas préjudiciable et attentatoire aux intérêts de l'Etat et des structures qui les emploient. Ensemble construisons positivement l'avenir du travail dans notre pays. Aujourd'hui comme demain, l'Etat prendra les décisions qui s'imposent chaque fois que les conditions économiques le permettront pour améliorer le quotidien de nos concitoyens " a déclaré le préfet Ousmane Coulibaly. Pour finir, le représentant de Chef de l'Etat a instruit les services de l'inspection du travail à intensifier les contrôles dans les entreprises en vue de faire respecter les dispositions légale, règlementaires et conventionnelles en vigueur. De même, il a-t-il encouragé les centrales syndicales à poursuivre leurs efforts pour contribuer au développement de la région. Le traditionnel défilé des travailleurs et la mobilisation de toute la crème sociale, politique, administrative, militaire et communautaire a mis fin à cette cérémonie bien organisée par le directeur régional de l'inspection du travail, Tapé Djédjé Appolinaire. Norbert Nkaka (Info : De Vinci )

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