"Gbagbo regretterait amèrement d’avoir quitté le FPI" : les révélations d'Alfred Guéméné

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Vendredi 28 Janvier 2022 à 18:53 | Lu 1598 fois


​Alors que le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) porté sur les fonts baptismaux en Octobre dernier, commémorait hier Jeudi 27 Janvier 2022, ses 100 jours d’existence, Alfred Guéméné en a profité pour faire une révélation déroutante sur la situation politique du fondateur de ce parti et ex chef d’état, Laurent Gbagbo.



 
Dans un post qu’il nous transmettait ce Vendredi, le vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI) chargé des relations avec les partis politiques et les syndicats, affirmait sans ambages : ‘’Selon des sources crédibles, le président Gbagbo, président du PPA-CI regretterait amèrement d'avoir quitté le FPI’’.
 
Le collaborateur d’Affi Nguessan va même jusqu’à ressortir une confidence qu’aurait faite le prédécesseur d’Alassane Ouattara entre quatre murs ‘’à un proche qu’il aurait reçu à déjeuner’’ : ‘’J’aurais dû rester avec Affi’’. Pour sa part, Alfred Guéméné ne s’en montre point bouleversé, car soutient-t-il, ‘’Ce revirement prévisible du fondateur du FPI ne nous surprend guère’’. Il le réitère, ‘’ Laurent Gbagbo et le FPI sont <<deux entités différentes nouées en scission>>, comme le disent les philosophes. L'un ne peut vivre sans l'autre. De sorte que ce serait franchement irrationnel de penser qu'au soir de sa vie politique, Laurent Gbagbo puisse détruire tout un pan de son histoire, rien que pour satisfaire ses pulsions autocratiques’’.
 
D’ailleurs, discerne-t-il, ‘’ la belle histoire d'amour avec la nébuleuse PPA-CI est en passe de se transformer en un véritable cauchemar. Pour preuves, Laurent Gbagbo ne peut assurer la présidence de ce parti pour incapacité juridique. Les lois de la république sont implacables sur cette question. Pire, ce n'est pas une assurance tout risque que le PPA-CI puisse recevoir de sitôt son document attestant de son existence juridique, tant que Laurent Gbagbo en serait son président. Alors que les juristes qui l'entourent avaient assuré Laurent Gbagbo que cet aspect juridique serait "réglé comme un éclair". Ce qui n'est manifestement pas le cas aujourd'hui. Car le pouvoir n'a visiblement pas la moindre intention de lâcher du lest sur cette question’’.
Simple souhait ou information à prendre au sérieux ? Dans le microcosme politique Ivoirien, on n’est pas à l’abri des surprises.
Raoul Mobio

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