C'est un commissaire visiblement remonté qui s'est adressé aux usagers de la ville de Grand Lahou. Il n'a donc pas chaussé de gants pour fustiger cette catégorie de conducteurs d'engins à deux roues: pas de permis de conduire, pas de casque et pas d'assurance. À cela s'ajoute l'incivisme l'excès de vitesse et l'imprudence. Pour le commissaire de police de Grand Lahou, l'heure de la sensibilisation est terminée. Désormais, c'est l'heure de la répression. Sur ce dernier point, il a promis des lendemain très sombres pour les conducteurs sans papier et sans permis. " Tu prends une moto, tu conduis n'importe comment et tu vas faucher mortellement quelqu'un. Quand on te prends, on te conduit à la maison de correction de Dabou. À partir de ce jour, nous allons boucler la ville. Si nous prenons un usager sans ses pièces afférentes, il sera aussitôt verbalisé et conduit devant les tribunaux. Nous serons impitoyables pour les conducteurs inconscients qui ont choisi d'endeuiller les populations ", a t il averti fermement tout en les invitant à passer le permis. " Si vous entrez dans une auto-école, au bout de 3 mois, vous aurez votre permis. Sortez de la clandestinité. Sinon nous allons vous mener la vie dure", a t il tapé du poing sur la table, fulminant de colère. Les propriétaires des engins n'ont pas été épargnés non plus par le premier responsable de la sécurité à Grand Lahou qui les accuse d'exploiter abusivement les conducteurs d'engins. " C'est vous les vrais responsables de ce qui arrive. Comment vous employez ces jeunes sans leur permettre de passer le permis de conduire. Pourtant ils vous versent des recettes. Désormais, si un conducteur sans papier est épinglé, vous serez aussi verbalisés", a sévèrement interpellé l'officier de police.
Norbert Nkaka