Le président haïtien Jovenel Moïse, le 7 mai 2020
Cette tragédie politique a déclenché une onde de choc dans l'opinion publique, l'assassinat de ce chef d’état étant un fait de plus en plus rarissime dans l'environnement politique international.
En Côte d'Ivoire, l'incident n'est pas sans rappeler un drame similaire vécu il y'a de cela, 19 ans en arrière, avec la mort d'un ancien couple présidentiel, éliminé dans la foulée d'une insurrection armée.
Dans la nuit du 18 au 19 Septembre 2002, le Général Robert Guei et son épouse, Rose Doudou Guei, étaient froidement abattus dans des circonstances encore non élucidées, près de 20 ans après les faits.
Dans l'épouvante et le traumatisme d'une nuit mouvementée par la terreur du crépitement des armes, les Ivoiriens découvraient dans la journée du 19 Septembre, le corps sans vie du tombeur du régime d'Henri Konan Bédié, en Décembre 1999.
La nouvelle de l'assassinat de son épouse, n'en a pas moins choquée les Ivoiriens, subjugués par l'ampleur de la violence commise en cette nuit fatidique.
Certes, en Haïti, il s'agit de la mort d'un chef d’état en exercice, mais la nature du crime, réveille infailliblement le souvenir du drame du couple Guei.
À quand la fin des assassinats politiques en Afrique et dans les pays à populations négro-africaines?
R.A