LAURENT GBAGBO CONFIRME SA POPULARITE LORS DE SON PASSAGE POUR DAOUKRO ; UN MESSAGE FORT AU REGIME ?

Rédigé par Abidjan4all le Lundi 12 Juillet 2021 à 11:10 | Lu 207 fois


Pour son deuxième déplacement à l'intérieur du pays, depuis son retour le 17 Juin dernier, l'ex chef d’état Ivoirien, Laurent Gbagbo ne s'est pas privé d'une autre démonstration de force, qui pourrait-t-on en juger, est un signal fort envoyé à ses adversaires, et notamment à son successeur, Alassane Ouattara.


Henri Konan Bedié recevant Laurent Gbagbo à Daoukro ce week-end du 10 au 11 juillet 2021

 

 
Comme le 26 Juin, l'ex président Ivoirien, a encore déchaîné les foules, le long du trajet qui l'emmenait à Daoukro, dans le fief de son nouvel allié du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié.
Sur les réseaux sociaux, les heures qui ont précédé le départ de l'ancien président de la république pour Daoukro, ont été riches en images.

Parmi les localités où l'on enregistrait les mobilisations les plus impressionnantes, Adzope et Agou, dans la région de la Me.
Des personnes de toutes catégories d'âges, qui ne sont pas fait prier pour déferler par centaines, voire par milliers, les voies que devaient emprunter le cortège de Laurent Gbagbo.

Des populations en liesse qui cachaient difficilement leur joie de retrouver celui qui pour beaucoup, reste "L'enfant du pays". Partout où il est passé jusqu'à présent, Laurent Gbagbo a confirmé sa popularité, dopée par son acquittement définitif à la CPI.
 
Dans le camp présidentiel, l'envergure du fondateur du FPI, redoutable dans la mobilisation des foules, même après 10 années d'absence au cours desquelles il s'était emmuré dans un silence contraint, pourrait donner des sueurs froides.
 
C'est en effet, en s'appuyant sur cette capacité à se rendre maître de la rue, que l'ancien dirigeant avait réussi à forcer son accession au pouvoir d'état, après une décennie d'opposition au régime du PDCI-RDA, dont l'épilogue s'est déroulé dans les rues de la capitale économique Ivoirienne, à l'issue du second tour de la présidentielle de 2000, face au Général Guei Robert.
 
Difficile au vu de l'évolution actuelle des choses de parier sur la sérénité au palais présidentiel, où on doit sûrement suivre de très près, les faits et gestes du grand rival de la crise postélectorale de 2010-2011. 
 
R.A

Dans la même rubrique :