Selon le premier magistrat de la ville de Dabou, cette situation a pris son encrage en 2013 où le gouvernement avait pris un décret pour sortir les préfectures et les mairies du système de contrôle au niveau du foncier. Cela va consacrer de fait, les pouvoirs des communautés villageoises, qui au mépris de certains critères, se sont livrés à des lotissements anarchiques. " C'est le gouvernement qui gérait tout désormais. Les populations étaient livrées à elles mêmes et les lotissements se font sans aucune autorisation préalable. Chacun fait son lotissements sans tenir compte des équipements que l'État a prévus", dénonce le maire Yédé Niagne Claude visiblement agacé. Le résultat selon lui, est dramatique. " Le constat est ahurissant. Les établissements scolaires comme le lycée d'excellence Dominique Tiapani et le collège Bessio, les aires de jeux et même des zones non habitables sont relotis. Malheureusement les eaux d'écoulement sont refoulées vers la ville", déplore le maire, furieux. Pour lui, quelques chose doit être fait pour réparer cette injustice et dissuader les éventuels contrevenants. A l'en croire, un nouveau décret vient d'être pris pour que les commissions d'autorisation de lotissement soient remises en place. Mais comment récupérer les réserves administratives face au mal déjà établi. Sur ce volet, le maire Yédé Niagne Claude est sans ambages. " Les terrains sont la propriété de la ville. Nous allons mettre de l'ordre", se convainc t il.
Le maire de Dabou déterminé à assainir la ville.
En clair, le premier magistrat est déterminé à mettre fin à ce désordre qui ne profite pas à la cité du Léboutou. Et de brandir la menace. " Tous ceux qui vont acheter des terrains sur le front lagunaire vont perdre. Nous allons les déguerpir pour mettre fin à cette situation insupportable", tape t il du poing sur la table. Norbert Nkaka