« Nous avons fait une sorte de brainstorming qui demande au gouvernement ivoirien d’anticiper sur ce que les autres non pas fait ». C’est par ces mots que le ministre Mamadou Touré du ministère de la jeunesse a présenté à la presse le follow up du volet social implémenté par le gouvernement ivoirien pour la lutte contre le terrorisme aux frontières du pays.
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, porte-parole adjoint du gouvernement, Mamadou Touré, a exprimé la volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire d’apporter, au-delà de la réponse militaire efficace mise en place dans la lutte contre le terrorisme, une réponse sociale pour aider les populations du Nord à sortir de la pauvreté.
« Dans d’autres pays, les solutions militaires ont été privilégiés au détriment du sociales. Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a décidé qu’ en plus de la réponse militaire on devrait réfléchir sur un apport massif social, pour sortir les populations sus -cités de la pauvreté, l’une des causes de l’enrôlement des jeunes dans le terrorisme. C’’est une originalité dans le programme que nous offrons. Avec des programmes bien structurés , et bien ciblés . » a expliqué le Ministre Mamadou Touré.
Selon lui, l’adhésion de tous les partenaires est satisfaisante. Il a décrié le fait que toutes les parties devraient contribuer en sorte que que le terrorisme ne puisse pas s’installer dans ces localités périphériques des frontières sinon toutes les actions sociales que l’état pourra mener auront moins de chance d’aboutir , la gangrène y sera déjà installée.
Six régions sont concernées par ce programme : la Bagoué, le Bounkani, le Folon, le Kabadougou le Poro et le Tchogolo. Tous des régions du Grand –nord frontalier avec le Mali , le Burkina Faso et le Niger.
Six régions sont concernées par ce programme : la Bagoué, le Bounkani, le Folon, le Kabadougou le Poro et le Tchogolo. Tous des régions du Grand –nord frontalier avec le Mali , le Burkina Faso et le Niger.
« Nous voulons agir massivement pour que le maximum de jeunes soit auto-indépendant financièrement dans ces régions pour réduire les velléités de recrutements dans le terrorisme . » S’est t-il encore exprimé.
Le programme vise à programmer l’insertion de 19 812 jeunes en 2022 pour un budget de plus de 8 602 000 000 milliards de Fcfa ceci à travers des dispositif d’insertions adaptés . Dans toutes les régions, concernées et sous l’autorité des préfets de régions, il y a 6 équipes projets régionales qui ont été mis en place, et au niveau départementale sous l’autorité des préfets de départements l’état ivoirien a prévu 21 équipes projets départementales qui intègrent les collectivités territoriales, les associations des jeunes,
. Ces jeunes qui seront mis en charge par les différents dispositifs d’insertion. Ce projet va consister à financer les activités génératrices de revenues accompagner les micros et petites entreprises de la formation en leur reconversion adapté au marché du travail régional. Former plus de jeunes à disposer d’un permis de conduire , leur apprendre à maitriser les notions d’épargne et de crédit.
Le dispositif mis en place se fera avec des structures au niveau régional et départemental, dont la composition peut varier de 20 à 30 personnes. Les représentants de l’ état, du secteur privé, les structures techniques , des jeunes et des communautés villageoises sont extrêmement importants pour qu’ il ai une adhésion tout azimuts de ce programme. Le souhait pour l’état de cote d’Ivoire est que ce projet soit inclusif et que ce ne soit pas le ministère de la jeunesse qui vient sélectionner les jeunes dans une localité sans connaître les réalités. Tous les 19 800 jeunes auxquels vont s’ajouter les 3000 autres seront traités d’ici la fin de l’année a souligner le ministre.
La période 2022- 2025, est le timing que le gouvernement ivoirien se donne pour traiter 60 000 jeunes dans le cadre de ce programme social, à l’avant garde de la lutte contre le terrorisme. Edithe Valerie N .