Lutte contre les phytopathogènes transfrontaliers en Afrique de l'ouest et Centrale

Rédigé par Edithe Valerie Nguekam le Lundi 11 Mars 2024 à 10:02 | Lu 158 fois


Dans le cadre de la lutte contre l'incursion rapide des agents phytopathogènes transfrontaliers en Afrique occidentale et centrale, s’est tenue du 7 au 8 mars 2024, au pôle scientifique de l'université Félix Houphouët Boigny de Bingerville, un dialogue politique et technique de haut niveau, à l'effet de certifier les semences exemptes de maladies. Plus de 150 participants et chercheurs étaient présents à ce dialogue politique.


Photo de famille des participants
 


Issue du projet "BIORISKS" et mise en oeuvre conjointement pat le CORAF et l'institut "WAVE", il s'agissait pour les chercheurs de tirer la sonnette d'alarme et encourager les décideurs à la prise en compte des résultats de recherche dans leurs différentes politiques agricoles, pour garantir une sécurité alimentaire plus efficace.
 
Au nombre des résultats attendus, le déploiement et l'adoption par les pays concernés d'un plan d'actions pour contrer la propagation du virus mosaïque du manioc d'Afrique de l'est, mais également contrôler celui du striure brune du manioc afin de maîtriser de potentielles épidémies dévastatrices des maladies virales du manioc des deux régions de l'Afrique.
 
Représentant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le directeur de Cabinet, Pr Arsène Kobéa a estimé qu'au regard des dégâts constatés en Afrique orientale ainsi que son avancée en Afrique occidentale, il est plus que nécessaire pour les chercheurs de maintenir le cap dans la recherche, mieux, aux décideurs d'accompagner et financer les innovations dans le secteur agricole.
 
L'un des partenaires financiers du projet, la Fondation Bill et Melinda Gates, la représentante a invité les acteurs à la symbiose et à une synergie des États membres dans l'élaboration de solutions pour venir à bout et juguler ce phénomène dévastateur émergent. Elle a préconisé la valorisation du leadership local.
 
Aussi faut-il le souligner, en plus du manioc et ses dérivés, premier aliment de consommation en Afrique, environ 800 millions, c'est également les cultures de rentes, telles que le cacao, la canne à sucre qui connaissent ou subissent l'impact des phytopathogènes.
 
Pour le Pr Pita Justin, Directeur exécutif de Central And West African Virus  Epidemiology For Food  Security  WAVE  a souhaité de faire beaucoup de sensibilisation d'abord à l'endroit des politiciens ( décideurs) , les paysans mais  faut absolument  un plan de riposte  exécutable avec l'accord des décideurs politiques  qui doivent prendre la menace au sérieux en écoutant les chercheurs pour endiguer cette menace.
 
Cet événement a rassemblé plus de 150 participants  venus d'Afrique et d'Europe et a été l'occasion de lancer les projets  du "WAVE Bridge" : Functional Rapid Responses to Plan Infections Diseases  ( RAPID) Prototype "

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