A cela, il faut ajouter cette autre mesure décidée par l’institution sous-régionale dont les effets collatéraux pourraient conduire à une crise sans précédent en Afrique de l’Ouest. La préparation d’une Force en attente qui aura vocation de se déployer au Mali. Les dirigeants de la sous-région veulent sortir les muscles face à une armée Malienne exsangue après 9 années de lutte contre l’insurrection djihadiste. Mais, ont-t-ils véritablement les moyens d’intimider Bamako militairement ?
Les armées de la sous-région, on le sait sont réputées pauvres en équipements, avec des effectifs insuffisants et parfois mal formés. Comment imaginer que dans de telles conditions, alors que la sécurisation de leurs frontières constitue de très loin une priorité absolue, les états de la sous-région puissent envisager une intervention directe au Mali ? La question se pose d’autant plus que la menace djihadiste tend à se répandre dans l’espace sous-régional avec la création de nouveaux foyers de tension en Côte d’Ivoire, au Togo ou encore au Bénin.
Si les sanctions économiques qui consistent en un gel des avoirs de l’état Malien à la BCEAO et à la fermeture des frontières devraient provoquer très vite l’étranglement de l’économie Malienne fortement vulnérable, la menace militaire quant à elle relève beaucoup plus du bluff.
R.A
Les armées de la sous-région, on le sait sont réputées pauvres en équipements, avec des effectifs insuffisants et parfois mal formés. Comment imaginer que dans de telles conditions, alors que la sécurisation de leurs frontières constitue de très loin une priorité absolue, les états de la sous-région puissent envisager une intervention directe au Mali ? La question se pose d’autant plus que la menace djihadiste tend à se répandre dans l’espace sous-régional avec la création de nouveaux foyers de tension en Côte d’Ivoire, au Togo ou encore au Bénin.
Si les sanctions économiques qui consistent en un gel des avoirs de l’état Malien à la BCEAO et à la fermeture des frontières devraient provoquer très vite l’étranglement de l’économie Malienne fortement vulnérable, la menace militaire quant à elle relève beaucoup plus du bluff.
R.A