Musique - Paris : 40 ans après, Fabriss Atitoh sort "À jamais Ernesto Djédjé", une reprise de Golozo

Rédigé par Abidjan4all le Dimanche 11 Juin 2023 à 18:22 | Lu 406 fois


Fabriss Atitoh est une artiste, chanteuse, danseuse, chorégraphe et interprète – dont l’histoire avec la musique est une affaire d’amour et de famille. Née dans une famille de chanteurs du côté de ses parents maternels de Saioua, dès son plus jeune âge, elle a été fascinée et inspirée par les grandes icônes féminines de la musique ivoirienne telles que Aicha Koné et Reine Pélagie.


40 ans après, Fabriss Atitoh sort "À jamais Ernesto Djédjé", une reprise de Golozo




Ce samedi 10 juin 2023, au restaurant Tambour d’Afrique, situé à Arcueil - une banlieue parisienne, Fabrice Reine Zézé Sokaud, alias Fabriss Atitoh présentait son dernier single "A jamais Ernesto Djédjé" dans lequel elle rend hommage à Ernesto Djédjé, chanteur, poète-fabuliste, danseur, arrangeur et guitariste ivoirien et créateur du Ziglibity. 

Elle justifie cet hommage par une série de reprises des chansons du « Gnoantré national », à chaque sortie d’album. « J’ai connu Ernesto Djédjé grâce à mes parents qui l’écoutait souvent. Je me suis intéressée à son histoire et son travail » a-t-elle déclaré aux journalistes.
Pour cette fois, elle a repris la chanson « Golozo » sortie en 1979, dans son dernier single "A jamais Ernesto Djédjé".

Il faut reconnaitre à Fabriss Atitoh la qualité musicale de ce clin d’œil qu’elle fait à au monument de la musique ivoirienne, malheureusement parti trop tôt le 09 juin 1983 à Yamoussoukro, dans sa 36ième année.
Ernesto Djédjé, également surnommé le « Gnoantré national », « l'Épervier » ou encore « le Roi du ziglibithy », est originaire Tahiraguhé dans la ville Daloa, où il est né en 1947.  
Encadré par son parrain artistique Gadji Celi, Fabriss Atitoh est à son 3ième album et vous convie à la célébration de ses 10 années de carrière, le 14 octobre 2023 à l’espace Mozaik au 11 rue Maximilien Robespierre à Noisy le Sec, où elle promet revisiter les pas de la chorégraphie du ziglibithy.

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Junior Gnapié 

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