La pénurie de sang dans nos hôpitaux, même de référence est criarde. Face à cette préoccupation, les responsables du Cnts de la région du Gôh-Djiboua font preuve d'ingéniosité en initiant "Les samedis de la solidarité" dont l'objectif principal est de recueillir du sang et pallier le manque de ce liquide précieux. D'ailleurs cette opération était placée sous le thème évocateur de "Autosuffisance en produits sanguins dans les établissements sanitaires de la région du Gôh-Djiboua". Il faut le dire, l'événement a connu un engouement retentissant puisqu'il a permis de récolter plus de 1000 poches de sang qui permettront de regarnir les établissements sanitaires de la région en matière de sang. Le secrétaire général de la préfecture, Dre Alexandre Kouadio, représentant le préfet de la région du Gôh et du département de Gagnoa, Lancina Fofana, a souligné l'importance du don de sang. "Donner son sang, c'est sauver des vies", a-t-il déclaré tout en insistant sur la nécessité de ce geste altruiste des donneurs en ce sens qu'il contribuera à réduire le taux de mortalité dû au manque de sang.
Pr. Yassongui Mamadou Sekongo, directeur général du CNTS, a quant à lui souligné la valeur inestimable du sang. "Le sang est une source de vie, un don de Dieu, car malgré les avancées de la médecine, aucune intelligence humaine n'a réussi à fabriquer ce sang", a-t-il affirmé. Il a également encouragé les ivoiriens à participer régulièrement à ce geste héroïque et salvateur afin de vaincre définitivement la pénurie de sang. Cette neuvième édition des « Samedis de la solidarité » a également été marquée par la remise de trophées, de prix, et de tableaux de participation aux meilleurs donneurs de sang, aux autorités, aux ONG et aux structures qui œuvrent pour la promotion du don de sang. La cérémonie tenue sous le patronage de la ministre de la Solidarité nationale et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a été une réussite, témoignant de l'engagement collectif pour sauver des vies et renforcer les capacités des établissements sanitaires de la région du Gôh-Djiboua.
Une correspondance de Madouce Boniking