Outré par l'attitude de Simone Gbagbo, un proche d'Affi lui rétorque: "Nous avons choisi de tourner la page des forces du passé"

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Mercredi 23 Février 2022 à 20:56 | Lu 843 fois


Heurté par les propos de Simone Ehivet Gbagbo, Marraine et leader du Mouvement des Générations Capables (MGC) qui le Dimanche 20 Février, justifiait devant ses parents à Moossou, sa rupture d’avec le FPI par les frustrations endurées depuis le décès en 2018 d’Abdoudramane Sangaré, Alfred Guéméné, vice-président du FPI, lui assène ses vérités sans ambages. Déçu par celle qui rappelle-t-il l’a converti à l’idéologie frontiste en 1990, il dénote dans son attitude une régression de ses ‘’qualités morales et philosophiques’’.


 

 





C'est avec un pincement au cœur que nous avons lu le compte rendu de la cérémonie de vœux organisée à Moossou par l'ex-Première Dame, Simone.
Le fait marquant de cette cérémonie de bénédictions et de vœux, aura été incontestablement l'annonce de la transformation du mouvement MGC en parti politique, en guise de << réponse>> aux nombreuses frustrations et humiliations subies par l'ex- vice-présidente du FPI, depuis la mort de son ami Sangaré, et le retour de Laurent Gbagbo.
A priori, nul ne peut en vouloir à Simone de jouir et d'exercer sa liberté fondamentale d'association.
Pour autant, force est de reconnaître que cette attitude ubuesque est révélatrice de la légèreté des qualités morales et philosophiques réelles de celle qui nous a recrutés au FPI le 8 avril 1990. Et que nous croyions sans doute naïvement au-dessus de tout mouvement d'humeur qui est le lot des âmes prosaïques.
Le fait est que, quitter un parti politique qui est littéralement consubstantiel à sa vie, pour céder aux humeurs est franchement sous le sens.
Là où Simone était attendue, c'était de faire preuve de résilience et de responsabilité en restant purement et simplement au FPI, parti auquel elle a consacré le principal de sa vie. Et agir dans le sens du rassemblement des forces de gauche, pour la reconquête du pouvoir, et la transformation sociétale de la Côte d'Ivoire.
En se fourvoyant, comme une néophyte, dans un élan autocratique, avec l'émergence d'une nouvelle formation politique, elle achève de convaincre ceux qui étaient sceptiques sur son incapacité à privilégier les intérêts populaires.
En plus, elle édifie les ivoiriens qui se sont laissés entraîner par ses discours angéliques, sur son inaptitude à contribuer à la refondation de la Côte d'Ivoire.
Cela dit, nous souhaitons tout de même bon vent à Simone, notre ancienne camarade de parti.
Que son aventure crépusculaire soit féconde, et qu'elle réussisse à faire mentir ses détracteurs.
Nous, nous avons résolument choisi de tourner la page des forces du passé, dépassées et du passif. Nous avons choisi Pascal Affi N'guessan pour la renaissance de la Cote d'ivoire.

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