Pluies diluviennes/Des éboulements et effondrements font encore plusieurs morts à Abidjan.

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Vendredi 7 Juillet 2023 à 12:19 | Lu 256 fois


La pluie diluvienne qui s'est abattue sur la ville d'Abidjan et ses environs dans la nuit du 6 au 7 juillet a encore été fatale pour les populations. Des effondrements et des éboulements ont fait plusieurs morts à Yopougon, Attécoubé et Bingerville.


Les pluies diluviennes qui s'abattent sur la ville d'Abidjan continuent de traîner sa caravane de morts d'hommes dans les effondrements de bâtiments et les éboulements. Dans la nuit du 6 au 7 juillet encore, des sinistres ont été signalés un peu partout. Des populations ont encore été prisonnières des gravats quand d'autres succombent sous les coulées de boue. Selon en effet, police secours sur sa page Facebook, c'est Yopougon, précisément le bidonville Micao qui est le plus frappé. " Effondrement de mur à Yopougon Micao, 3 décès et plusieurs blessés. Recherches en cours", pourrait on lire. Une information qui donne froid dans le dos car elle indique clairement que le bilan provisoire de 3 morts pourrait s'alourdir puisque des recherches seraient en cours. A Mossikro, dans la commune d' Attécoubé, un décès suite à un glissement a été constaté au cours de cette pluie. L'averse a été également sans pitié pour un immeuble de R+3 qui s'est effondré à Bingerville, toujours selon la même source. Fort heureusement aucun décès n'a été pour l'instant constaté. L'un dans l'autre, la pluie de la nuit du 6 au 7 juillet a causé plusieurs dégâts humains et matériels très importants. Tous ces sinistres avec leur corollaire de morts sont des signes évidents que le gouvernement n'a pas encore trouvé la véritable clé de voûte de sa campagne de "Zéro mort". On espère qu'il prendra aussi la mesure très courageuse de convaincre les populations à quitter définitivement les zones extrêmement dangereuses. Ou alors les déguerpir puis les recaser sur un site aménagé. En attendant, on continue de pleurer les morts qui s'égrènent au rythme des pluies. En tout cas, la météo n'est pas bonne.

Norbert Nkaka

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