Les nombreux ivoiriens ont savouré ce mardi 10 janvier, à l'aéroport Félix Houphouët Boigny, avec le président de la république Alassane Ouattara en tête, l'arrivée des 49 soldats injustement maintenus en terre malienne. La médiation confiée au président de la république du Togo, Faure Gnassingbé a été couronnée de succès. Le délire était total. Mais aussitôt cette euphorie passée, nombreux sont ceux qui ont aussitôt fait un clin d'œil à Pulchérie Gbalet dont l'incarcération a un lien direct avec ce triste dossier des 49 soldats arrêtés le 10 juillet par la junte malienne. "Pulchérie Gbalet devait être aussi libérée", avait réclamé le député de Yopougon, Michel Gbagbo. D'autres voix ont suivi. Pulchérie Gbalet avait en effet fait une sortie inopportune, relativement à l'affaire des 49 soldats, après qu'elle a effectué un voyage en terre malienne. " Si l'État ivoirien me confie ce dossier des 49 soldats ivoiriens, je les fais rentrer aussitôt en Côte d'Ivoire", s'est elle bombé la poitrine, dans une vidéo devenue virale. Ce qui a entre autres, valu son interpellation le 22 août 2022, puis son incarcération, soient 44 jours après l'éclatement de cette affaire. Mais certainement dans le soucis d'apaisement et la dynamique de maintenir la flamme de la réconciliation et de la cohésion en Côte d'Ivoire, le président de la république Alassane Ouattara, a du faire dépoussiérer le dossier de la présidente de l'Aci. C'est chose faite ce 3 février, après 167 jours passés à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca). Le vent de la liberté souffle désormais sur Pulchérie Gbalet. Il devra souffler aussi sur cette gênante affaire des 49 soldats.
Norbert Nkaka