Au Front Populaire Ivoirien (FPI), on préfère faire preuve d'optimisme malgré la persistance de ces problèmes de fond.
Selon Alfred Guéméné, vice-président du FPI chargé des relations avec les partis politiques qui nous livrait ce Mercredi la position de son parti sur le sujet, ‘’Il n’y a pas d’alternative entre les crispations et la paix’’. ‘’
Les Ivoiriens aspirent majoritairement à la paix.
Il appartient donc prioritairement à ceux qui ont la lourde responsabilité de la gestion des affaires publiques de créer les conditions objectives de cette paix. Nous sommes confiants’’, a-t-il réagi d’emblée.
Cependant, reconnaît ce proche d’Affi N’Guessan, ‘’le gouvernement est un peu hérissé, agacé par les propos de certains qui oublient que la main qui demande doit toujours être en dessous de celle qui donne.
Mais, nous pensons que l’urgence du rassemblement autour de notre pays finira par l’emporter sur les clivages. Nous, au FPI Renaissance, nous nous démarquons clairement de tout propos belliciste dont le but est de réinstaller le pays dans l’œil du cyclone. Nous privilégions l’efficacité par le dialogue et la modération dans le discours qui doit être soutenu par la pertinence des arguments. L’essentiel pour nous, c’est la libération des prisonniers et le retour d’exil de nos frères pour que nous puissions construire ensemble la Côte d’Ivoire’’.
Une manière de se démarquer du ton virulent adopté par l’ex chef d’état, Laurent Gbagbo et son clan qui restent à couteaux tirés avec le pouvoir en place sur la question des prisonniers politiques et militaires dont ils continue d’exiger avec véhémence, la libération.
R.A