Révélations sur l'ex officier des forces spéciales Russes au cœur du déploiement de Wagner au Mali

Rédigé par Jean Calvin Koutouan le Samedi 19 Février 2022 à 14:11 | Lu 490 fois


Lorsque ce Jeudi 17 Février, le chef de l’état Français, Emmanuel Macron rendait officielle sa décision de faire évacuer les troupes de Barkhane, du théâtre des opérations au Mali.


Loin d'être une surprise, cette annonce du numéro 1 Français ouvre néanmoins la voie à une action sans ambages des miliciens Russes de Wagner dont le nombre est estimé selon le patron de la diplomatie Française, Jean-Yves Le Drian, à 800 hommes. Pour le président Malien, Assimi Goïta et ses nouveaux alliés Russes, le scénario est parfait. Dans une dossier spécial paru ce Vendredi 18 Février, Jeune Afrique dévoile l'identité du cerveau du déploiement de Wagner au Mali. Un certain Ivan Aleksandrovitch Maslov, bientôt quarantenaire et ex officier des forces spéciales de la marine Russe. Selon le confrère, "il a débarqué au Mali dans le courant de l’année 2021. Très discrètement. L’homme ne peut guère se permettre d’être trop aisément identifé : à Bamako, il a été chargé par Evgueni Prigojine, le fnancier de Wagner, et Dmitri Utkin, numéro deux et chef opérationnel du groupe, de prendre la tête des futures unités de mercenaires". Toujours selon JA, "Les services de renseignement occidentaux ont classé ce personnage d’apparence joviale, qui partage volontiers photos de famille et contenus liés aux services de renseignement militaire russe (le fameux GRU) sur ses réseaux sociaux, numéro un dans l’organigramme de Wagner au Mali. À ses côtés, à Bamako, il dispose de deux bras droits, qui l’assistent pour préparer le déploiement du groupe et de ses troupes. Sa devise : « Je préfère être détesté pour ce que je suis plutôt qu’aimé pour ce que je ne suis pas. »". Baignant dans le sentiment anti-Français croissant au Mali, Maslov bénéficierait de l'assistance déterminante d'un haut-grade de l'armée Malienne, le Colonel Alou Boi Diarra, chef d’état-major de l'armée de l'air. Après la Centrafrique et la Libye notamment, le Mali constitue pour Moscou un champ d'expérimentation du terrain Africain hautement stratégique. Même si, au sommet de l'état Russe, on continue de nier tout lien avec Wagner. R.A

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