BOUBACAR SIDIBE Abdoul-Kader, CEO du Cabinet QUALITY CORPORATION
Bonjour Monsieur, présentez-vous à nos lecteurs.
Bonjour M. Junior Gnapié,
Je vous remercie pour cette occasion que vous me donner de m’exprimer.
Je m'appelle BOUBACAR SIDIBE Abdoul-Kader, Je suis CEO du Cabinet QUALITY CORPORATION
Un Cabinet qui œuvre dans le Management des Systèmes Normatifs (Qualité, Sécurité et Environnement), la gestion des projets industriels et l'intermédiation
Vous venez par participer à la première édition du Grand Prix des Leaders Afrique Diaspora - GPLAD, quel bilan faites-vous ?
Effectivement, ce fut un honneur pour moi de participer à la cette première du genre.
Moi, ainsi que la délégation du Niger sortons très satisfait de cette GPLAD qui était une belle opportunité de mettre en lumière les entreprises et de créer un environnement favorable aux affaires et à la culture de l'excellence.
Moi, ainsi que la délégation du Niger sortons très satisfait de cette GPLAD qui était une belle opportunité de mettre en lumière les entreprises et de créer un environnement favorable aux affaires et à la culture de l'excellence.
Vous êtes PDG de Quality Corporation, qu'est-ce qui a motivé la création de cette société ?
Après presque 15 ans dans des cabinets privés internationaux et les multinationales (AREVA, Orange…) et au vue des opportunités que nous offraient le marché, nous avions jugé utile de contribuer à la mise à niveau de nos entreprises Africaines dans un contexte de libéralisation et de mondialisation à travers la proposition de nos services sous forme de consulting.
Il est impératif de rendre compétitives les entreprises africaines en les dotant de systèmes de management et de reconnaissance leur permettant de franchir les frontières et de s'aligner sur les marchés internationaux.
Il est impératif de rendre compétitives les entreprises africaines en les dotant de systèmes de management et de reconnaissance leur permettant de franchir les frontières et de s'aligner sur les marchés internationaux.
C’est quoi aujourd’hui être un entrepreneur en Afrique, et quelle doit être sa vision pour être un bon leader ?
L'entrepreneuriat en Afrique est un vrai parcours parsemé d'embûches. Les statistiques sont accablants parce 1/5 des entreprises survivent après une année de création. Alors, le diagnostic est très simple, nos états ne créent pas les conditions :
1. pour préparer les jeunes entrepreneurs à travers les formations et accompagnements nécessaires,
2. Le manque de financement,
3. Et surtout le manque de dirigeants visionnaires à même de faire des planifications stratégiques sur plusieurs décennies, pour ne citer que cela.
1. pour préparer les jeunes entrepreneurs à travers les formations et accompagnements nécessaires,
2. Le manque de financement,
3. Et surtout le manque de dirigeants visionnaires à même de faire des planifications stratégiques sur plusieurs décennies, pour ne citer que cela.
Quels sont vos grands projets en cours au Niger ou ailleurs en Afrique et quels sont les grands défis auxquels vous êtes confrontés ?
Alors, au Niger aujourd'hui notre plus gros challenge en ce moment, c'est de créer un écosystème favorable au développement des chaînes de valeurs tout en priorisant les produits à fort potentiel à l'export.
Pour cela, nous sommes au cœur de la mise en place de la stratégie nationale d'accréditation des entreprises et aussi nous représentons le Niger au Système Ouest Africain d'Accréditation (SOAC). Notre ambition reste la mise à niveau de nos structures africaines et de contribuer efficacement à l'équilibre des balances commerciales à travers la promotion des exportations.
Nous sommes encore confrontés au problème des mentalités avec des populations qui pensent que tout ce qui vient d'ailleurs est meilleure.
Pour pallier à ces défis, nous avons le devoir de continuer la sensibilisation et aux formations afin d'espérer un changement de paradigme qui nous conduira au " consommons locales" comme concept.
Nous devrions créer les synergies nécessaires pour produire - transformer et commercialiser sur les marchés internationaux afin d'avoir un impact souhaité sur le développement socioéconomique de nos pays.
Pour cela, nous sommes au cœur de la mise en place de la stratégie nationale d'accréditation des entreprises et aussi nous représentons le Niger au Système Ouest Africain d'Accréditation (SOAC). Notre ambition reste la mise à niveau de nos structures africaines et de contribuer efficacement à l'équilibre des balances commerciales à travers la promotion des exportations.
Nous sommes encore confrontés au problème des mentalités avec des populations qui pensent que tout ce qui vient d'ailleurs est meilleure.
Pour pallier à ces défis, nous avons le devoir de continuer la sensibilisation et aux formations afin d'espérer un changement de paradigme qui nous conduira au " consommons locales" comme concept.
Nous devrions créer les synergies nécessaires pour produire - transformer et commercialiser sur les marchés internationaux afin d'avoir un impact souhaité sur le développement socioéconomique de nos pays.
Quels sont vos futurs projets ?
Le cabinet QUALITY CORPORATION ambitionne de se faire connaître un peu plus dans les autres pays, comme la Côte d'Ivoire, le Maroc à l'horizon 2023.
Quels conseils pouvez-vous prodiguer à la jeunesse africaine et ceux qui veulent se lancer dans le monde de l'entrepreneuriat ?
Mes conseils pour les jeunes entrepreneurs :
• Il faut bien prendre le temps de se former et de s'informer,
• Prendre le temps de bien bâtir des Business Plan par des experts,
• Être armée de courage et ne jamais baisser les bras.
• Il faut bien prendre le temps de se former et de s'informer,
• Prendre le temps de bien bâtir des Business Plan par des experts,
• Être armée de courage et ne jamais baisser les bras.
Propos recueillis par Junior Gnapié