Travail des Enfants en Côte d'Ivoire : L'engagement continu de la Première Dame, Madame Dominique Ouattara

Rédigé par Edithe Valerie Nguekam le Mercredi 23 Octobre 2024 à 17:28 | Lu 153 fois


Le mardi 22 octobre 2024, la Première Dame de Côte d'Ivoire, Madame Dominique Ouattara, a présidé une réunion de haut niveau consacrée à la lutte contre le travail des enfants. Cette rencontre s'est tenue au cabinet de la Première Dame en présence de plusieurs personnalités clés, dont Mme Théa Lee, Sous-Secrétaire Adjointe chargée des Affaires Internationales du Département américain du Travail (USDOL). Ce moment important a marqué un nouvel élan dans la collaboration entre la Côte d'Ivoire et les États-Unis pour éradiquer le travail des enfants.






Coopération internationale contre le travail des enfants
 
La réunion a souligné les efforts conjoints de la Côte d'Ivoire et des États-Unis, visant à éliminer les pires formes de travail des enfants. La Première Dame, également Présidente du Comité National de Surveillance des Actions de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), a réitéré son engagement inébranlable à combattre ce fléau qui affecte les secteurs agricoles comme le cacao et le café. À ses côtés, Mme Théa Lee a félicité les progrès réalisés et a réaffirmé le soutien des États-Unis à travers des initiatives visant à protéger les droits des enfants en Côte d'Ivoire.

Un cadre juridique renforcé et des actions concrètes
Le rapport 2023 du Département du Travail des États-Unis (USDOL) met en lumière les efforts modérés de la Côte d'Ivoire dans la lutte contre le travail des enfants. Parmi ces progrès, on note l'augmentation de 13 % du budget alloué au ministère de l'Éducation, qui a permis la construction de nouvelles classes et le recrutement de nouveaux enseignants. En parallèle, des comités de suivi du travail des enfants ont été créés à l'échelle nationale pour surveiller et améliorer les conditions de vie des enfants vulnérables.


Cependant, plusieurs défis subsistent. Le manque de mécanismes pour sanctionner les infractions au droit du travail, ainsi que des ressources financières et humaines limitées, entrave l'application rigoureuse des lois. De plus, l'accès à l'éducation reste un problème majeur, notamment dans les zones rurales où les infrastructures scolaires sont insuffisantes, et où des frais pour les manuels et les uniformes limitent la scolarisation des enfants issus de familles modestes.

Plan d'Action National et Stratégie de Protection des Enfants
 
Le Plan d’Action National de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (2019-2023) a été un cadre essentiel pour coordonner les efforts nationaux. Ce plan a renforcé la coopération régionale et les partenariats public-privé, tout en intégrant la lutte contre le travail des enfants dans les programmes nationaux.

En plus de ce plan, la Stratégie Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes, mise en œuvre par le ministère de la Cohésion Sociale, met l'accent sur la protection des victimes et l'amélioration des procédures judiciaires pour lutter contre la traite humaine. Cette stratégie comprend également une coordination régionale pour mieux répondre aux défis posés par la traite des enfants.

La réunion présidée par la Première Dame Dominique Ouattara, accompagnée des personnalités nationales et internationales, a réaffirmé la volonté politique de la Côte d'Ivoire d'éradiquer les pires formes de travail des enfants. Si des avancées notables ont été réalisées, de nombreux défis demeurent pour garantir un avenir meilleur à ces enfants. Les partenariats internationaux et l'engagement ferme du gouvernement ivoirien restent essentiels pour atteindre cet objectif ambitieux.

Edithe Valerie Nguekam

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