Travaux des échangeurs d'Akwaba(Port-Bouët)et Macaci(Adjamé)/L'Ong Ipsdh prévient riverains et travailleurs

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Mardi 19 Septembre 2023 à 23:54 | Lu 207 fois


L'Ong l'International pour la promotion de la santé et des droits de l'homme" ( Ipsdh) s'est rendue successivement sur les sites des ouvrages de l'échangeur du carrefour Akwaba (Port- Bouët) et d'Adjamé Macaci (Williamsville), le samedi 16 septembre, pour sensibiliser les travailleurs et les riverains sur les dangers liés aux pandémies de la Covid-19, du Vih-Sida et des Vbg. Elle a également mis en garde contre l'insalubrité et l'insécurité sur les routes.


Quelles mesures adopter pour être à l'abri des pandémies du Vih- Sida, de la Covid-19 et des violences basées sur le genre ( Vbg)? Tel est le principal objet de l'intervention de l'équipe de Koudou Josiane, présidente de l'Ong Ipsdh dans les locaux de Chec, maître d'ouvrage des travaux de l'échangeur d'Akwaba (Port-Bouët). Koffi Socrate et Irié Raphaël, respectivement expert en Vbg et responsable à l'Office de sécurité routière ( Oser) ont longuement entretenu les travailleurs sur les comportements à risques, notamment les agressions sexuelles et les viols, susceptibles de conduire son auteur en prison. " Si vous commettez le viol, vous irez en prison pour au moins 10 ans. Ne faites pas d'attouchements aux mineures. Consacrez vous au travail", leur a conseillé l'expert en Vbg, Koffi Socrate. La responsable de l'Ong Ipsdh, Koudou Josiane est revenue sur les mesures barrières et le lavage régulier des mains pour se prémunir contre la Covid-19. Elle a également conseillé le port du préservatif car le Vih Sida est encore là. " Le Sida est là ! Il continue de tuer", a t elle prévenu avant de passer à une démonstration du port du préservatif masculin et féminin et du lavage des mains.

Mais c'est à Adjamé- Williamsville que l'Ong Ipsdh s'est véritablement déployée. Là-bas, il était question de sensibiliser les populations riveraines contre les dangers en matière de sécurité routière et surtout les meilleures dispositions de l'exploitation de l'ouvrage du carrefour Macaci en termes d'installations des commerçants et d'assainissement. " Nous sommes venus enseigner les outils de la sécurité routière, à savoir comment traverser la voie pour éviter les nombreux accidents. Nous voulons les édifier également sur le fait que l'ouvrage ne doit pas servir de dépotoirs des eaux usées", a prévenu Koudou Josiane qui entend faire du porte- à -porte dans le bidonville de Williamsville afin de mieux sensibiliser à préserver l'ouvrage.

Péniel Dousset, ingénieur en génie civile et responsable de la structure mandataire de l'ouvrage de l'échangeur de Williamsville- Macaci, a embouché la même trompette. " Nous devons sensibiliser les populations contre les déchets ménagers et assurer un bien-être. Nous allons entreprendre le curage des canniveaux et inciter les riverains à jeter les ordures dans les poubelles. Nous comptons les former en matière de salubrité afin de préserver l'ouvrage dès la fin des travaux prévue pour octobre", a-t-il précisé. Des séances de sensibilisation contre les Vbg, le Vih Sida et la Covid-19 ainsi la sécurité routière ont permis aux populations riveraines de mieux apprécier la dangerosité de ces phénomènes.

Toutefois, les populations ont soulevé des inquiétudes, notamment l'absence totale de pont piétons à cet ouvrage. Ce qui les expose aux éventuels accidents liés à la traversée. "Le manque de pont piétons nous met terriblement en danger", estime Ahmed Diawara, le président de l'amicale des habitants de ce quartier.

Norbert Nkaka

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