Découvert en 1985, le Vih-Sida sévit encore. Depuis près de 40 ans, aucun remède pour éradiquer le mal n'est encore trouvé. Les praticiens se contentent d'administrer les antirétroviraux aux patients. De l'autre côté malgré les multiples sensibilisations et les mécanismes pour éviter la contamination, le taux de contamination ne fait que grimper.
En Côte d'Ivoire, en tout cas selon un spécialiste du Pnls, Kouamé Rodrigue, la Côte d'Ivoire n'est pas bien lotie en termes de prévalence. "En 2023 en Côte d'Ivoire, 427 mille personnes vivent avec le Vih-Sida. Cette année nous avons enregistré 10.591 nouvelles infections dont plus de 3 mille jeunes", révèle Kouamé Rodrigue, expliquant que les principaux modes de contamination sont, les rapports sexuels non protégés, la relation mère-enfant et l'utilisation des objets usagers ( aiguille, lame, séringues...). Ces chiffres pourraient être vus à la hausse si l'on considère les personnes non encore dépistées. Autant convenir que le taux de contamination continue de grimper. Pour Koudou Josiane, responsable de l'Ong Ipsdh, il n'est pas normal qu'à ce jour, le Vih-Sida continue de sévir dans notre société. " Malheureusement, le Vih-Sida est encore là ! Il continue de décimer la population. Notre rôle est de sensibiliser les populations, attirer leur attention sur ce danger planétaire, leur enseigner toutes les méthodes pour l'éviter. À ce jour, les méthodes conseillées sont l'abstinence et le port du préservatif", a t elle indiqué, estimant que les sensibilisations dans les entreprises et à l'intérieur du pays pourraient permettra d'édifier les populations qui ignorent encore la présence du Vih-Sida et les méthodes pour l'éviter. Des séances de démonstrations du port du préservatif masculin et féminin ainsi la distribution du préservatif ont été les temps forts de cette séance de sensibilisation.
Kudo Masaru, chef de projet adjoint de Stj-Razel a demandé aux 200 agents de suivre les conseils prodigués au cours de cette séance de sensibilisation. "Le Vih-Sida est un fléau mondial que nous devons combattre. Nous allons ensemble mener ce combat pour tenter de freiner cette contamination qui prend des allures inquiétantes", a rassuré Kudo Masaru, de Razel, entreprise chargée de la réalisation des échangeurs de la Riviera-Palmeraie, Riviera 3 et de l'école de police.
Norbert Nkaka