Violence conjugale/ Une femme revient d'une veillée de prière et se fait poignarder par son mari

Rédigé par Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi le Jeudi 23 Novembre 2023 à 14:17 | Lu 841 fois


Dame A. M. a été sauvagement poignardée à l'arme blanche sur plusieurs parties de son corps par K. F. Ce dernier reproche à son épouse d'avoir participé à une veillée de prière. C'était le mardi 21 novembre dans un quartier de Dabou.


Un coup de couteau à l'abdomen, un autre à la poitrine, un à la cuisse, un dans le dos et une large entaille à la main gauche, tel est le supplice subi par dame À. M.(initiales d'emprunt), 60 ans révolus. Son bourreau n'est personne d'autre que son mari K. F. 75 ans. La scène survenue tôt le matin, attire les nombreux badauds du quartier Pépinière. La dame qui se vide de son sang, est vite transportée à l'hôpital général, au bloc chirurgical pour une intervention. Mais qu'est ce qui a poussé K.F.à porter ces coups de couteau à son épouse avec qui il partage le foyer depuis près de 20 ans? Est-ce une scène de jalousie mal contenue ou alors K.F.est victime de légère crises psychiques ? Selon des informations glanées dans l'entourage du couple, c'est que dame A.M. est souvent victime de violences conjugales de la part de son mari. Mais ces derniers temps, les absences de A.M.à la maison pour des séances de prières, mettent K.F souvent hors de lui. Et la participation de son épouse à une veillée de prière est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Dès, son retour de la prière, l'homme qui voulait faire payer cette "absence injustifiée", s'est alors jeté sur elle, et à l'aide d'un couteau, l'a poignardée sur plusieurs parties du corps, la laissant pour morte. Informé de cette situation, un groupe de femmes engagées dans la lutte contre les violences conjugales, ont manifesté leur indignation. Elles ont interpellé les autorités policières, qui quoique informées, n'ont pas encore convoqué le mis en cause. Car à la vérité, les violents coups de couteau portés à cette dame auraient pu lui coûter la vie.

Norbert Nkaka

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