S’en était suivie toute une série de manifestations et de sorties publiques dans la presse pour dénoncer le retour du prédécesseur d’Alassane Ouattara à Abidjan, après ses 10 ans d’exil politico-judiciaire en Europe. Huit mois après, le meneur de la campagne contre le retour au bercail de Laurent Gbagbo est rejoint dans son indignation par la Fédération Internationale des Droits Humains (FIDH). Lors de son point de presse du 10 Décembre dernier au cours duquel il faisait le bilan de sa mission de plaidoyer en Côte d’Ivoire, Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH assénait les vérités de son organisation sur la décision de la CPI : ‘’Au niveau international, l’acquittement confirmé en appel le 31 Mars de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ancien ministre, Charles Blé Goudé, par la CPI a consacré l’impunité totale désormais accordée aux auteurs des crimes de la crise postélectorale de 2010 à 2011 en Côte d’Ivoire. L’acquittement de ces deux seuls suspects poursuivis devant la CPI, signifie que les plus hauts responsables de ces crimes tant parmi les pro-Gbagbo que les pro-Ouattara ne seront probablement jamais inquiétés’’.
Une convergence de vues qui dénote de la déception qu’a causé la remise en liberté totale de l’ancien dirigeant Ivoirien chez certains acteurs des droits de l’homme qui semblent convaincus de sa culpabilité dans les massacres de la crise postélectorale de 2010-2011, qui de source officielle, ont fait au moins 3.000 morts.
R.A
Une convergence de vues qui dénote de la déception qu’a causé la remise en liberté totale de l’ancien dirigeant Ivoirien chez certains acteurs des droits de l’homme qui semblent convaincus de sa culpabilité dans les massacres de la crise postélectorale de 2010-2011, qui de source officielle, ont fait au moins 3.000 morts.
R.A